De retours à l'appartement!

En arrivant sur les rues, Sheryl ne put s'empêcher d'afficher un regard joyeusement inquiet. Une regard qui voulait sans doute dire ''Désolé du dérangement!'' à la foule de gens qui était présent sur les lieux. Par la même occasion, elle remarqua le regard fuyant de son chevalier servant. Les yeux joueurs, curieux, moqueurs, de la foule avait de quoi mettre mal à l'aise le gars le plus confiant du monde. La belle se sentait un peu coupable, c'était quand même de sa faute s'il devait subir cela! Pauvre Akihiko! À l'approche du petit commerce de la soi-disant 'grand-mère' de Sheryl, le jeune homme déposa son amie, doucement, par terre. Cela ne l'avait pas dérangé, il l'avait portée sur plusieurs dizaine de mètre. Il était tout à fait normal que le camarade de Shirabana soit à bout de souffle.

" Accroches-toi à moi. On y est presque. Obaachan sauras probablement mieux que moi s'il est mieux d'aller la faire examiner en clinique. D'ici là, soit patiente...d'accord? "

La démone avait approuvé de la tête suite aux paroles de son ami. Les quelques petits mètres qui restaient, Sheryl les parcouru en sautillant prudemment pour ne pas fouler sont autre cheville, puisqu'elle portait toujours son escarpin. Le jeune Sakamoto avait démontré une grande détermination puisque même les derniers pas, c'est le jeune homme qui avait pratiquement tout fait. La demoiselle avait eu l'impression de flotter jusqu'à la porte de la petite boutique. L'ange déchue n'avait pas tarder à entrer avec un grand sourire fendu jusqu'aux oreilles. Oui, elle était blessée, mais la blessure ne faisait pas mal à en pleurer, et puis de toute façon, la jolie démone n'avait qu'une seule envie. Sourire. Obaachan comprit tout de suite que quelque chose clochait en voyant sa très jeune amie entrer, agrippant ainsi au cou du jeune garçon. Après quelques minutes d'inspection de la part de la gentille dame, son opinion suivit en ce qui concernait la cheville de la belle sirène. Le diagnostique de la vieille dame fut bref. Mais, il dissipa les inquiétudes des deux adolescents. Il n'y avait rien de grave, juste une simple petite entorse. Obaachan en avait profité pour joyeusement réprimander la jeune demoiselle. Quel idée d'aller en forêt avec de tels escarpins! Toutefois, la belle devrait être sur pied d'ici quelques jours seulement.

''Aki, t'es prêt pour un dernier défi?''

Sur ce, elle ricana. Par la suite, elle le regarda intensément de ses grands yeux émeraude et afficha un sourire radieux.

''Prochain défi, les escaliers!!''

La belle Shirabana souri de nouveau au jeune Sakamoto tandis qu'Obaachan retournait à ses occupations, le cœur léger que sa jeune amie n'ait rien eu de grave. La belle s'empressa de retirer son autre escarpin pour sautiller plus vivement vers les escaliers! Elle voulait déguerpir de la avant que les clients du midi franchissent la porte. La petite boutique de pain déborde de client à chaque jours de la semaine. C'est un défi qu'est d'escalader une montagne sans harnais de sécurité! C'est comme cela que la belle voyais l'escalier qui menait à son petit appartement. Mais aucun défi ne peu résister à sa détermination et sa force d'esprit hors du commun! Une fois en haut, elle se dirigea vers sa chambre et se laissa tomber en plein sur son lit. Elle était épuisé. Et lui devait l'être encore plus pour l'avoir conduit dans ses bras le trois quart du chemin du retours!

''Si tu as soif ou faim, tu peux te servir dans le frigo. Prend ce qui te tente! Sinon il y a Obaachan qui a une quantité infini de pains différents!''

Elle rigola de nouveau en regardant le jeune homme du coin de l’œil. Là, à cet instant précis, elle se sentait bien. Un sentiment qu'elle ne pouvais trop expliquer. La fatigue qu'elle avait accumulé avec l'insomnie de la nuit dernière, c'était installée. Ses paupières étaient désormais lourdes, mais elle se forçait pour les garder ouverte. Elle n'allait tout de même pas s'assoupir alors que le jeune homme avait accepter de passer une autre journée en sa compagnie. Dans un lâche mouvement, Sheryl sortie son téléphone portable de la poche de son short et le déposa sur sa table de chevet. Il n'y avait plus cet présence désagréable entre elle et le matelas! Que la douceur de ses draps et le silence apaisant de la petite chambre. Elle jetait toujours un coup d’œil au jeune Akihiko et lui souriait tendrement.

Même s'il ne la tenait plus dans ses bras, il restait très prudent. Il la tenait pour qu'elle n'avance pas plus loin que lui sans l'attendre. Sa concentration était telle qu'il fini par oublier la dizaine de regards posés sur eux. Il se retenait de lui dire de faire attention à chaque pas et mettait parfois sa main libre devant Sheryl se peur qu'elle perdre le pied et trébuche vers l'avant. Il ne vit pas les derniers pas filer et fut un peu surpris quand elle s'étira pour ouvrir la porte en se tenant à lui, souriant comme si elle n'avait rien. Il sourit un peu lui aussi, bien qu’embarrassé de la ramener comme cela à sa chère ' grand-mère '. C'était impossible d'être complètement bougon en la voyant aussi rayonnante malgré sa blessure. Il laissa la brunette s'accrocher à lui encore le temps que la vieille dame se penche au dessus de la cheville de son amie pour vérifier l'ampleur des dégâts. Il ne pu retenir un soupir de soulagement quand elle dit que ce n'était rien de critique et que cela devrait se soigner en quelques jours. Son étreinte sur la frêle artiste se desserra un peu sur le coup, laissant son bras un peu tendu à cause de tout ce contrôle qu'il avait porter sur les mouvements de la belle se détendre un peu.

Aux paroles de la jeune Shirbana, qui s'adressaient visiblement à lui vu qu'elle avait dit son prénom, il arqua un sourcil. Un autre défi? Elle voulait l'achever! Oh grand-mère...pardonnez-moi de déshonorer la famille...mais au moins je serais mort en aidant une...oh tiens? Juste monter les marches? Visiblement, l’épuisement jouait des tours à ses méninges. Il hocha la tête en rosissant et elle ne lui laissa pas le temps de dire ouf qu'elle retirait sa chaussure et sautillait vers l'escalier. Surpris de la revoir aussi confidente, il s'empressa de la suivre dans les escaliers et se tint près d'elle, ne voulant pas qu'elle fasse une vilaine chute même si elle semblait s'y prendre assez bien en unijambiste. Une partie de sa façon de voir cela comme une épreuve d'un jeu télévisé ou un simple défi le faisait rire. Elle était vraiment mignonne, sans même le réaliser, dans chacun de ses mouvements. Et non, il ne pensait pas cela parce qu'il avait son postérieur au visage en montant. Au contraire, il la suivait de si près qu'il voyait son visage quand elle sautillait en se tenant au mur et sentait le parfum de ses cheveux quand ses couettes montaient et redescendaient à chaque bon. La monté lui parut probablement plus longue qu'à elle, mais pas moins amusante. Il la laissa prendre les devants jusqu'à elle, la suivant en la guettant sans pour autant trop se coller à elle pour ne pas la mettre, ou plutôt se mettre, mal à l'aise.

Il ne put s'empêcher de rire un peu en la voyant s'écrouler sur ses couvertures. Il n'avait qu'une envie, et c'était de la rejoindre, aussi alléchante puisse être l'idée d'aller se servir un bon verre d'eau. D'un pas timide il s'approcha en lui rendant son regard. Il ne sauta pas sur le lit comme elle l'avait fait et ne s'y allongea pas non plus, trouvant cela un peu trop poussé pour son petit cœur timide. Posant ses mains sur le lit en s'y asseyant de façon à être tourné vers elle, il approcha sa main gauche d'elle pour faire un geste qui a premier vue aurait pu paraitre comme une tentative de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. À cette pensé, il rosit un peu, mais il ne cessa pas son mouvement, sachant que son objectif n'était pas la chevelure de la démone. Une fois sa main au dessus du front de la princesse, il serra son index contre son pouce et lui donna une légère pichenette au dessus des yeux.

" Baaaaa-ka. " dit-il, séparant les syllabes pour mettre l’emphase sur son insulte. " La prochaine fois, on le trouvera ton étant...je te le promets. Mais tu enfileras des souliers de marche, compris? Ou limite des ballerines...mais pas des escarpins. À quoi tu as pensé voyons? "

Il ne lui faisait pas la leçon. Son ton était très doux et son rire l'était tout autant. Rougissant, il remonta sa main et alla cette fois-ci glisser sa main sur le côté de son visage pour replacer une mèche gênante derrière son oreille, allant ensuite glisser ses doigts sur son épaule dénudé vu l'accoutrement que sa camarade portait. Il restait souriant, mais on sentait dans ses tremblements maladroits qu'il était également embarrassé par son geste, aussi heureux puisse-t-il le rendre. Il s'éclaircit la voix, songeant à tout ce qu'ils avaient vécus ensembles en si peu de temps. Jamais il n'avait été aussi à près d'une fille...jamais depuis Kenshi. Cette pensée le fit frissonner et il retira sa main de sur la jeune femme. En détournant le regard, se relevant brusquement.

" Je vais me chercher à boire...t-tu veux quelque choses? ", balbutia-t-il, gêné.

Se raclant la gorge, il se tourna vers elle. Il ne voulait pas qu'elle ait l'impression de l'avoir mit mal à l'aise alors qu'elle n'était pas du tout en cause de son embarras pour une fois. C'était juste ses souvenirs qui lui jouaient des tours à nouveau. Au moins, cette fois-ci il n'était pas tombé sur les fesses en pleurnichant comme une gamine. C'était un progrès. Il se gratta nerveusement la nuque en lui souriant. Elle devait le prendre pour un cinglé avec tout ces changements de comportements qu'il avait eu depuis la veuille...il osait espérer que ça n'allait pas s'interposer entre leur amitié qu'il chérissait déjà sans limites.

Sheryl avait laissé libre court aux mouvements de son preux chevalier servant, qu'il était devenu en l'aidant si gentiment. La belle avait trouvé la ''pichenette' de ce dernier assez rigolote! Un rien l'amusait finalement. Alors qu'il l'avait gentiment traité d'idiote dans leur respectueuse langue, elle le regarda avec un regard enfantin qui se voulait de dire 'Que veux-tu, je suis comme cela!'. La jeune demoiselle avait également comprit la leçon que le pire des hasards lui avait enseigné et que le jeune homme venait de lui redire... Ne pas courir en forêt avec des foutus escarpins! Très mauvaise idée! Et pour les chaussures de ballerines, on repassera!

Le doux rire du jeune Sakamoto la fit sourire également. Sa main contre sa joue était vraiment douce et chaude. Elle se laissa 'caresser' comme un petit animal tout mignon à la recherche d'attention. En descendant sa main vers son épale, le garçon avait replacer une mèche des doux cheveux bruns de la jeune Shirabana. Elle avait cru remarquer que la main de son compagnon était légèrement tremblante. La jolie démone le trouvait mignon avec ses airs de garçon timide et respectueux. Elle le regardait fixement de ses grand yeux verts. Elle était heureuse d'avoir de la compagnie, quelqu'un qui la respectait et qui n'avait pas l'air de faire semblant de la respecter. C'était réconfortant et agréable comme sensation.

Sans trop comprendre pourquoi, le jeune homme retira sa main en se levant brusquement. Sheryl le regarda toujours en haussant un sourcil. Euuuh... Elle avait fait quelque chose? Étrange cette réaction... Bref, elle l'avait laissé faire et avait répondu à sa question avec un sourire.

'' Un petit verre de jus d'orange, merci! ''

Même s'il s'était retourné vers elle, la demoiselle voyait quelque chose d'étrange en lui... ou alors elle dramatisait la situation. Est-ce qu'il se sentait mal? Après leur malheureuse promenade en forêt, ce n'était pas impossible qu'il se sente mal... Peut-être! Enfin bref, l'ange aux ailes brisées, le trouva étrange et cela la tracassait un peu. Elle resta souriante et impassible pour ne pas montrer ses inquiétudes. La brunette croyait que si l'on avait quelque chose à dire, on devait le dire... si on doit s'écrouler, alors écroulons-nous... si on doit pleurer, pleurons! Oui... bon, elle-même ne mettait pas en oeuvre cette pensée, elle qui préfère rester joyeuse et garder ses démons pour elle.Tous se que la jeune adolescente désirait, c'est de faire plaisir et de retirer les souffrance de l'autre, même si elle doit s'en rendre malheureuse.

Pile au moment ou le jeune homme sortie de la chambre de la croqueuse d'homme, son portable se mit à vibrer et sonner sur une chanson de UVERworld, la chanson REVERSI plus précisément. Elle adorait ce groupe de musique. Elle décrocha après 2 vibration, ce qu'elle faisait toujours peu importe qui lui téléphonait.

'' Moshimoshi!? ''

La voix grâve d'un homme se fit entendre au bout du fil. Même si elle avec reconnu le numéro de son patron, la voix de ce dernier la surprenait toujours. Jamais elle n'avait entendu une voix si grave!

'' Comment va ma magnifique sirène à la voix aussi envoûtante qu'Aphrodite elle-même!? ''

La jeune demoiselle répondit d'un rire sincère suivi d'un 'Très bien, monsieur Yagami!'. La conversation ne fut pas très longue. Elle ne dura même pas une minute. M.Yagami, Le propriétaire du bar on elle a l'habitude d'aller travailler de temps à autre, voulait simplement lui demander si sa jeune chanteuse préférée voulait bien aller animer son bar pendant quelques heures, se soir.

'' D'accord! Mais, un ami peut m'accompagner? ''
'' No problem! ''
'' Je serait à la porte de derrière, comme toujours! ''

La jeune Sheryl ne pouvait pas manquer cet opportunité, avec ça elle allait pouvoir arrondir la fin de son mois! Elle avait aussi de l'école, mais elle n'allait pas rentrer trop tard pour ne pas être trop fatiguée en cours, le lendemain.

Sheryl se releva d'un bond, sans trop mettre son poids sur sa cheville blessée et se dirigea vers la cuisine où étais le jeune homme. Elle hésita un peu avant de parler, elle n'était pas sur que le jeune homme l'ait entendue arriver, donc elle eu peur de le faire sursauter. La jeune Shirabana cogna contre le mur pour signaler sa présence au jeune homme, elle cogna ni trop fort, ni trop faiblement. La jeune lycéenne le regarda, un petit sourire discret collée au lèvre.

'' Ça va? Tu avais l'air étrange quand tu as quitté ma chambre? ''

Sheryl était consciente qu'elle se faisait peut-être des idées, mais elle préférait en être sur! S'il ne se sentait pas bien, elle allait le ramener chez lui pour qu'il se repose, sinon elle allait lui proposer de venir au bar avec elle. Peut-être qu'il ne se sentait pas bien, dans l'autre sens de la phrase, il n'y a pas que physiquement que l'on peu se sentir mal.

Il y avait tellement de question qu'Akihiko se posait. Pourquoi en étaient-ils arrivés à ce qui c'était passé la veille? Pourquoi ne pourquoi restait-il si craintif alors que Sheryl le faisait se sentir si bien ? Certes, ils n'avaient pas eu les premières impressions les plus japan-"esques" qui soit et plusieurs jeune filles se seraient mis à l'éviter comme la peste pour ne serait ce que l'incident du matin quand ils s'étaient réveillés. Shirabana était différente. En à peine quelques minutes elle avait voulu qu'il abandonne les politesse traditionnelles et l'appelle par son prénom. Elle l'avait accueillie chez soit, l'avait laissé pénétrer dans sa chambre et à son grand étonnement avait tenté de lui en donner plus. Il se sentait presque comme s'il était l'héros d'un teenage movie américain ou d'un manga ecchi bon marché. Mais, au sourire qu'elle avait, Aki ne pouvait s'empêcher de croire en Sheryl. Elle était si différente, si étrange dans une telle société qu'était la leur...mais au fond si pure. Peut-être pas innocente. Mais pure, ça c'était certain.

Hochant la tête à sa demande, il se retourna et quitta la pièce. D'un pas lent, il se dirigea vers la cuisine, songeur. Qu'en serait-il de leur relation après qu'il soit rentré ce soir. Allaient-ils se revoir un jour ou n'était-il qu'un jouet temporaire dont elle disposerait pour passer au prochain demain? Rah! Pourquoi songeait-il même à cela? Quand même pas encore à cause de ce que Kenshi lui avait fait vivre? Non. Sheryl n'était pas Kenshi. Elle était loin d'elle. Elle n'avait pas voulu l'effrayer comme Tettsui l'avait voulu auparavant quand elle s'était introduite dans son intimité. Elle l'avait fait pour des raisons tout à fait différentes. Il devait cesser cela. Il ne pouvait pas les comparer ! Sans le remarquer, il claqua un peu la porte de l'armoire après avoir sorti les verres, en colère contre lui même. Secouant la tête, il marmonna un ' désolé ' à l'intention de Sheryl pour le raffut et ouvrit le frigo - n'ayant guère remarqué qu'elle était au téléphone -, sortant le jus d'orange et changeant ensuite de porte pour regarder s'il n'y avait pas des cubes de glace pour son verre d'eau. Il se servit, servit ensuite le verre de sa camarade et mis des glaçons dans sa boisson avant de tout ranger.

Le petit cognement que la belle avait posé contre le mur l'avait sorti de ses songes. Secouant la tête, il s'était retourné vers elle à nouveau, tenant un verre dans chaque main et s'approchant pour lui tendre le sien. La question qu'elle lui posa le mit toutefois un peu mal à l'aise. Elle avait donc remarqué son jeu? Mmmh...il devait réviser son art dramatique pour la prochaine fois. N'empêche, il sourit maladroitement et après un léger silence parvint enfin à glisser quelques mots.

" C'est juste...la façon dont on s'est rapproché. Ça me fait penser à une ancienne amie. Une longue histoire... " marmonna-t-il. Déjà ça, s'était plus qu'il n'en avait dit à qui que ce soit. Mais il se sentait en confiance avec Sheryl. Il savait qu'elle n'en dirait rien à personne.

" On s'était rencontré quand sa mère a mit une pub pour trouver un mentor pour l'aider en classes. On est devenus plutôt proches...et j'ai...j'ai tout fichu en l'air en tombant amoureux d'elle. ", il s'arrêta là avec un sourire à la fois triste et nostalgique.

Il préférait ne pas mentionner la tentative de viol et le reste, ne voulant pas qu'elle se sente mal en comprenant pourquoi il avait fait une crise la veille après leur petit ébats sous le jet de douche. Il se racla maladroitement la gorge en grattant sa nuque, prenant une grande gorgée de son verre d'eau pour confirmer qu'il avait terminé son récit. Il rosit, remarquant qu'il lui avait inconsciemment balancé qu'il avait peut-être déjà des sentiments profonds pour elle après si peu de temps. Mais...s'il avait bien une chose qu'il ne regrettait pas c'était ces derniers mots qu'il avait dit. Un poids lui tombait des épaules. C'était la première fois qu'il mentionnait son histoire avec Kenshi à quelqu'un d'autre que sa chère mamie - qui elle l'avait tapé et l'avait traité de lopette -. Ça lui faisait un grand bien.

La jeune femme prit quelque gorgée du liquide que le jeune homme venait de lui servir. (je sais, c'est louche...) Elle écoutait d'un air très sérieux ce que le jeune homme avait à lui dire. Shirabana comprit qu'il ne lui avait pas tout dit, mais elle préféra en rester là pour éviter de ré-ouvrir de vieille blessure. La belle finit d'une traite son jus d'orange et le déposa lourdement sur la table près d'elle. Sheryl regarda longuement le jeune homme, elle réfléchissait, mais elle le fixait aussi. Le jeune homme devait la trouver plutôt étrange! Puis, elle soupira.

''Si un jour tu veut te vider le coeur pour de bon, je suis là pour t'écouter. Toute la nuit s'il le faut.''

Elle fit une courte pause, puis, reprit la parole.

''Mon patron vient de m'appeler, accompagne moi à mon boulot ça te changeras un peu les idées! Ensuite, je te raccompagnerais chez toi ou revient dormir ici.'', elle fit un pause et tout en se frottant le coup,elle reprit. ''Je ne vait plus me comporter comme la nuit dernière, c'est une promesse.''

Sans même lui laisser le temps de répondre, elle lui lança un petit sourira agaçant qui laissait sous-entendre que le jeune homme n'avait autre choix que de l'accompagner. Refuser l'offre était donc impossible. La belle retourna rapidement à sa chambre prépara quelque petite affaire qu'elle mit dans un sac-à-dos blanc ornée de fine ligne rose bonbon. Par la suite, la jeune fille se mis une paire de soulier noir sans talon pour éviter de se blesser de nouveau le temps de se rendre au bar en question.

Sheryl avait entrainer son copain dans les rue de la petite ville. Elle avait traverser quelque petite rue, sans passer pas les ruelles crasseuses. Oui, elle avait eu sa dose de ruelle dégueulasse et qui sente le cadavre en décomposition depuis trois mois, enterré en dessous d'un immense montagne de spaghetti verdoyant au fromage parmesan. Une odeur affreuse, quoi!? Enfin, bref. La demoiselle toujours coiffée de sa deux magnifique queue de cheval brune et de ses habit qui dévoile -complètement- partiellement le corps de cette dernière fini par s'arrêter devant un.... BAR? La jeune fille souriait en regardant la tête de son copain qui semblait un peu désemparé face à la situation présente. Elle entra en poussant le jeune Sakamoto dans le dos.

À leur entrer, un gros bonhomme barbu et à la grosse voix rauque, plutôt sympa qui faisait un peu dans le genre 'grand-papa gâteau', les accueillit. Ou plutôt, acueuillit la petite Sheryl. Le gros monsieur qui se présenta chaleureusement comme étant le 'boss' du bar, Goku-san, agrippa la jolie lycéenne par les épaules, la poussant vers l'arrière du bar. Il fit signe à l'autre étourdit de les suivre avant qu'un de ses vidangeurs lui mettre la patte au collet pour cause de non-majorité. Ouais, le big-boss n'avait pas avertit ses garde que sa jeune protégée allait ramener un mineur avec elle, mais il allait le faire avant que le jeune Aki se fasse virer du bar. En arrivant dans la salle arrière du bar, Goku-san averti un grand colosse que Sheryl avait amener un copain et qu'il avait un pass pour rester même s'il n'avait pas l'âge. Il avertit aussi le pitt bul de ne pas lui vendre de l'alcool, certes, pas avant la fermeture du moins.

'' Ne soit pas si tendu, Aki! Il sont tous de grande taille et féroce comme des pitt bull, mais ils écoute tous, à la lettre, ce que Goku-san leur ordonne! Parfois, il y a même un type à la longue chevelure mauve qui vient pour faire le concierge et casser la gueule des soulards qui commence à tous casser! Il est sympa, tu vas peut-être le rencontrer se soir! ''

Toujours aussi joyeuse qu'à l'habitude, la brunette tapota la tête de son camarade et le fit s'assoir sur un fauteuil moelleux en attendant. Elle s'assoya sur celui en face du jeune homme, une petite table ronde les séparait. Un grand colosse leur amena une boisson fruité, sans alcool bien sur. Sans dire un mots, elle prit une longue gorgée de sa boisson tout en contemplant l'allure antique et chevaleresque de la pièce. En fait, le bar complet avait cette apparence. Elle finit pas reprendre énergiquement la parole tout en déposant la boisson sur la petite table.

'' J'ai hate que tu me voit chanter!! Chiemi et Allan devrait par tarder, ses eux deux qui me maquille, m'habille et me coiffe! Ah! Allan est gay aussi, donc ne soit pas surprit! Il est un peu spécial! ''

Comme la jeune démone avait dit, les deux bizarroïde tant attendu franchir enfin le cadrage qui sépare la pièce avant et la salle arrière. Bref, il ne dépassais pas la trentaine. La jeune femme était Chiemi, elle avait les cheveux d'un blond platine plutôt surprenant. Sans doute une teinture pour avoir une couleur si parfaite! L'autre jeune femme.... non attendez.... C'EST UN HOMME! L'autre est un homme pourtant avec ses vêtement très coloré -mais très à la mode- et ses cheveux d'un brun pâle naturel, voir châtain, vagué au fer à cheveux. On si méprant à tout coup! Tout deux remarquèrent la présence du jeune ami de Sheryl. Bien que les deux individus était très calme, un sourire régnait sur leur lèvre.

''Aki, tu peu allez au bar maintenant! Goku-san devrait avoir averti le personnel à l'heure qu'il est! J'arrive dans quelque minute, à tout à l'heure!''

En forçant -presque- le jeune homme à quitter les lieux, Sheryl et ses deux subordonné commencèrent à sortir les trousse de maquillage et les vêtements potentielles que la jeune démone devra porter. Chiemi commença par étendre une mince couche de fond de teint sur la sublime peau faciale de la jeune brunette. Pendant se temps, Allan fit chauffer ses outils de maniement pour cheveux. Le maquillage des yeux débuta par un épais fondu rougeâtre autour de ses yeux, se qui donna un air plutôt fantaisiste à la jeune demoiselle. Le temps passa très vite et l'heure du lever de rideau sonna comme un ouragan dans la petite salle du bar.

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