Mon appel à l'aide [PV Tomas]

Je m'appelle **Shane Turner** Messages : 33 Date d'inscription : 28/08/2012

Les derniers jours avaient étés long et complexes pour Shane qui rentrait à sa chambre épuisé, désespéré, quasiment en état de dépression. Il avait tant à gérer dans le comité - avec les festivals qui arrivaient à grands pas, et son vice qui tentait toujours de convaincre les autres de le laisser prendre son poste dans son dos - qu'il avait à peine une vie sociale. Au moins, ça lui donnait une bonne raison d'éviter les gens qui ne semblaient pas l’apprécier. Tomas, par exemple. Remplissant une dernière pile de papiers en soupirant toutes les trois minutes, le jeune blond tentait de penser à quelque chose qui pourrait bien le faire sourire...il ne trouvait simplement pas. Tout était si étrange récemment. Ses ' amis ', ses professeurs, même son père. Probablement pas pour les même raisons.

À l'école on le pointait du regard à cause de cette histoire de plus en plus exagérée de bagarre. Ça, il le comprenait. Son père, toutefois, n'avait pas raison de paraître si distant. Il avait utilisé un bon 20$ pour l'appeler la veille, même s'il était mort de fatigue. Même pas un " continue mon champion " pour son rang dans le comité. Encore moins de félicitations pour avoir réussi à se faire accepter dans le club de soccer du lycée. Rien. Il avait parlé de boulot, généralisé rapidement les nouvelles d'un peu tout le monde dans la famille et lui avait souhaité une bonne nuit aussitôt qu'il avait terminé. Il savait que ça n'allait pas trop depuis le départ de sa mère. Toutefois, jamais il ne lui avait paru aussi bizarre. Lâchant son crayon, Turner se frotta un peu les tempes du bout des doigts, tentant de faire le vide dans son esprit.

À peine avait-il entamé ce geste qu'une fille du comité était entrée dans la pièce avec une boite rectangulaire à la main. Ça n'était pas la secrétaire, ce qui le rassura un peu. Il ne savait toujours pas si elle avait le béguin pour lui ou s'il se faisait des idées et il commençait à se sentir mal à l'aise en sa compagnie. L'adolescente lui lança un sourire maladroit et lui tendit le paquet entre ses doigts.

" Tu es bien Shane Turner. Mon copain est ton voisin de chambre. Il m'a dit de passer te déposer cela comme il se disait que tu devais être débordé avec ton poste de président du conseil et je devais passer par ici pour aller ou j'allais. Il a signé les papiers de réception pour toi, mais flemmard comme il est, il s'est arrêté là. "

Le sportif lui sourit faiblement et la remercia, prenant le contenant bien emballé avec soin pour le poser à ses côtés. C'était bizarre. Il n'avait rien commandé et si son père lui envoyait quelque chose il le lui aurait dit au téléphone la veille. Encore une anormalité inusité qui s'ajoutait à sa vie. S'éclaircissant la gorge, il se remis au boulot alors que son interlocutrice quittait la pièce en lui souhaitant une bonne fin de soirée. Après quelques minutes, il fini enfin ce qu'il avait entamé et rangea le tout dans le bon dossier, dans le bon compartiment du bon classeur. En se relevant de la position à genoux dans laquelle il avait du se mettre pour se faire, il s'étira. Suite à quoi il prit son sac à dos, le posa sur ce dernier et saisit le paquet d'une main, prenant le chemin de sa chambre d'un pas un peu rapide. Il était curieux à propos de ce paquet mystère. Qui avait bien pu lui envoyer cela?

Atteignant ses quartiers, il s'empressa d'entrer ' chez lui ' et de se laisser tomber les fesses sur le lit, posant son sac au passage pour commencer à déballer le paquet avec un enthousiasme nouveau. Et si c'était une surprise? Un cadeau? Une fois le papier de livraison retiré, il pu ouvrir le carton qui ne contenait finalement qu'un disque dans un boitier transparent et un petit bout de papier plié en deux. Haussant un sourcil, il le prit et le lit. Ses yeux s’écarquillèrent quand il reconnu la main qui avait écrit cette note. Le message était court, même pas signé. Il n'avait pas besoin de nom pour deviner. C'était Anthony.

" Pour te rincer l’œil...? " lut le blondinet, confu.

Toujours aussi intrigué, il prit le temps d'ouvrir son ordinateur portable et mis le DVD dans son lecteur. C'était visiblement un enregistrement de basse qualité, prit d'un vieil appareil numérique ou même d'un iphone. Le haut de l'image était caché par ce qui semblait être un vêtement. La vidéo s'était automatiquement enclanché sans même passer par un menu. Pour l'instant, l'image ne montrait qu'un lit dans une petite pièce légèrement mal rangée que l'ado devina être une chambre d'université. Puis soudain boom, une silhouette s'assoyait sur le lit. Un corps bien formé, sans la moindre trace de tissu pour se couvrir. Corps qu'il reconnu, ce qui le fit froncer les sourcils. Il rougit ensuite en réalisant que son camarade commençait à se masturber devant la caméra, jetant de langoureux regards vers l'objectif.

Ravalant sa salive avec nervosité, Turner se demanda s'il ne ferait pas mieux de s'arrêter là et ne pas voir le reste. Mais sa main restait immobile sur sa souris. Il n'y avait pas de son, ce qu'il n'avait pas réalisé avant de voir les lèvres d'Antho bouger alors qu'il regardait dans une nouvelle direction, faisant un signe de sa main libre. Une seconde silhouette entra dans le cadre, fine mais tout de même masculine. À ses manières, on devinait que le jeune homme devait être danseur ou gymnaste d'autre type. Il était tout aussi nu que l'ancien coéquipier de l'athlète et s'agenouillait devant ce dit dernier, gobant sa verge avec une détermination plutôt déroutante. Le cœur de Shane commença à se serrer. Pourquoi? Pourquoi Anthony lui envoyait cela?

Plus les images défilait, plus le garçon devenait abattu et sans voix. Sa main gauche s'était posé sur sa bouche et il se retenait de vomir alors que des larmes coulaient sur ces joues. Il voyait son premier amour coucher avec un autre. Le prendre sauvagement. Lui faire des baiser dans le cou comme il lui en avait fait. Le griffer, l'embrasser, le dévorer de toute pièce. Après quelques minutes le blondinet n'en pu plus. Il explosa en sanglot et balança son ordinateur au sol, faisant tomber sa chaise aussi dans ses mouvements brusques. L'écran se ferma pour se ré-ouvrir après quelques secondes, continuant de passer les clips horrifiant. S'il n'était pas aussi paniqué, il l'aurait probablement botté en plus.

Sur un coup de tête, il appela le premier numéro sur son téléphone. Tomas. Tremblant comme une feuille. Incapable de dire un mot pendant plusieurs secondes, il se contenta de sangloter en s'engouffrant sous ses couvertures alors qu'il attendait une réponse.

Tomas était seul chez lui, Iva travaillait et lui, il était puni! Il avait fait le con dans une ruelle et était ensuite tomber sur sa tante. Elle lui a passé un de ses savons en le menaçant de le tuer. Du coup, Tomas n’avait pas le droit de sortir ce soir, mais qui a dit qu’il était obéissant? C’est vrai qu’à l’origine il désobéirait et s’en irait dans les ruelles. Cependant, il serait bon qu’il pense un peu à lui et qu’il dorme cette nuit. Cette punition tombait donc à point nommé!

Le violet avait donc commencé sa soirée a zappé les chaines de télé, n’ayant rien d’intéressant sur ces dernière. Tomas avait soupé tôt, un simple plat de nouille qui lui rappela quelque souvenir qui l’embarrassa quelque peu en lui rosissant les joues accompagné d’un sourire plus qu’agacé. Par la suite, le jeune voyou avait installés sa console sur la télévision du salon et lança le jeu de guerre le plus populaire auprès des ados, si vous voyez ce que je veux dire! Tomas joua quelque minute sur le mode histoire, mais il se lassa vite et passa en mode zombie en ligne. Dommage qu’Iva travaille, il aurait pu lui flanquer une racler à jouer avec elle, enfin, essayer au moins.

Après quelques partie à tuer et se faire tuer par une bande de zombie en délire, Tomas éteignit sa console et répondit aux quelque message qu’il avait sur son cellulaire. À son –non- grand étonnement tous les messages étais de sa tante et ils étaient tous semblable, en gros, elle lui disait que s’il sortait, il était mort. Il lui répondit rapidement et se leva pour monter à la salle de bain de l’étage, passant par sa chambre pour se prendre un sous-vêtement propre. Le jeune Fever se fit couler un bon bain chaud, se déshabilla et s’y trempa jusqu’à cou. Il n’était pas très tard, mais il avait envie d’un bon bain. Au moment où il s’immergea complètement, La sonnerie de son cellulaire qu’il avait laissé trainer sur le comptoir près du bain, retentit. Le jeune homme sortit sa tête de l’eau à la hâte et agrippa son cellulaire en fit déborder un peu le bain en l’ayant trop remué. Il décrocha.

‘’ Allo!? ’’
‘’ TOMAS!!! Tu es encore à la maison, j’espère!?!? ’’, Répondit Iva à l’autre bout du téléphone.
‘’ Oui, oui! Je suis dans mon bain!! ‘’

Sur ses mots, la tante et le jeune homme se dirent au revoir. Iva était ravie que son imbécile de neveu lui obéisse. Bien qu’ennuyé de cette courte conversation, Tomas se replongea sous l’eau. Pour ce qui est de retenir son souffle longtemps, il était un as! Bien sûr, il n’était pas de niveau professionnel comme les plongeurs ou les nageurs de compétition! Enfin bref, il était sous l’eau depuis presque 2 minutes, et ses poumons étaient sur le point de de le laisser en plan. Au moment où le voyou allait se décider à reprendre sa respiration, il entendu son téléphone sonner à nouveau, et même si l’eau qui lui bloquait les oreilles, assourdissait la sonnerie, le jeune homme avait quand même trouvé le moyen de sursauter et, par la même occasion, d’avaler un bonne gorgé d’eau et de savon. Du savon à l’agrume, ça ne goute pas les agrumes! Il était ressorti aussi vite qu’il le pus, et toussa un bon coup le temps de reprendre son souffle et de faire ressortir l’eau qui venait de pénétrer dans ses poumons. Par la suite, il s’empressa de décrocher.

‘’ Je suis toujours pas sortie, Iva!!! ‘’

Oui, le jeune Tomas avait presque crié dans le téléphone, croyant que c’était sa tante qui le harcelait de nouveau. Seulement, il avait tort. Si sa tante avait été à l’autre bout du fil, elle aurait répliqué quelque chose dans la seconde même. Cependant, tous se qu’il entendit était une respiration et des sanglots.

‘’ Allo? ‘’

Tomas comprit que la personne à l’autre bout du fil n’était pas en état de parler. Tomas s’empressa de regarder sur l’écran de son cellulaire, si le numéro n’était pas enregistré dans son cellulaire, il allait tout simplement raccrocher. Malheureusement, son écran affichait ‘’Turner’’ en haut du numéro de téléphone de ce dernier.

‘’Simon, c’est bien toi?’’

Tomas avait beau parler, le blondinet à l’autre bout du fil ne lui donnait aucune réponse. Il ne paniqua pas, mais de nombreuse question lui passait par la tête. Le jeune voyou réfléchit quelques instants, ensuite, il avertit le jeune Turner de son passage au dortoir de ce dernier et raccrocha. Bien que la mini-bagarre d’il y a déjà quelques jours, Tomas cru sur le coup, qu’il y eu des représailles. C’est doute se dissipèrent rapidement étant donné que le garçon qui avait frappé Turner, avait affaire avec Tomas. Le violet cessa rapidement de se questionné et sortie à contre cœur de son bain chaud.

Sortant de son bain, Tomas déposa son téléphone portable sur la cuvette et agrippa une serviette blanche qui était accroché sur une barre de métal collé au mur à quelque centimètre de la baignoire. Le jeune homme efféminé s’essuya rapidement et accrocha la serviette autours de sa taille. Fever ouvrit l’armoire près de la porte de la salle de bain et y empoigna une seconde serviette avec laquelle il se frotta vivement les cheveux. Après avoir enfilé son caleçon, Tomas laissa tomber ses deux serviettes par terre et se rendit à sa chambre enfilé un jean étroit noir. Le violet agrippa le collier que sa mère lui avait offert, Iva avait exactement le même. Une jolie fleur de cristal rouge retenu par un cordon noir. Ensuite, il se chercha un chemise ou un t-shirt, mais n’en trouva aucun. Le jeune Tomas avait oublié de faire la lessive étant donné que sa tante travaillait et qu’elle n’avait pas eu le temps de le faire. Il finit par enfiler un chandail a bretelle noir dans le style ‘’douch-bag’’. Il n’avait pas envie de sortir comme sa même si sont mince manteau allait le cacher. Le voyou alla donc à la chambre de sa tante Iva, non loin de la sienne en ramassant son cellulaire resté dans la salle de bain.

Le violet ouvrit la porte… Un carnage total…. Comment la chambre d’une femme comme Iva pouvait-elle être en si mauvaise état! Des vêtements partout, même ses sous-vêtements étaient à la vue de tous. Fever n’osa même pas entré dans cette copie d’une décharge de vêtement de toute sorte. Le jeune homme s’empressa d’empoigner le premier chandail qui lui tomba sous la main ainsi qu’un élastique pour ses cheveux. Fever s’empressa d’enfiler le chandail rayé noir et blanc à l’horizontale de sa tante Iva. Se chandail ample était plus court que ce que le jeune Tomas eu cru. S’il n’avait pas eu un débardeur en dessous, on aurait pu voir la peau nue de ses hanches. La manche du chandail lui arrivait au coude environ mais le côté gauche étais plus bas car le col était si grand que l’une de ses épaule sortait du col, ce qui faisait descendre la manche du chandail rayé et qui laissait paraitre la large bretelle noir de son débardeur qu’il portait en dessous. Le violet redescendit au rez-de-chaussée en ramassant ses cheveux mouillé et les attachant en un gros chignon complètement ébouriffé.

Au pas de course, le voyou sorti de chez lui en oubliant même de mettre un manteau! Et puis merde, de toute façon il allait courir et il ne faisait pas vraiment froid. Comme à son habitude Il utilisa les ruelles pour raccourcir rapidement la distance entre lui l’école et en 10-15 minutes, il était en face de l’école. Étant donné qu’il n’était pas très tard, les portes de l’école ne devrait pas être fermé, déjà qu’il ne savait pas si elle fermait! Il entra.

En réfléchissant un peu, Tomas se frappa contre un mur, il ne savait même pas dans quelle chambre Turner se trouvait. Et l’école était déserte. La secrétaire était partie et il n’y avait aucun professeur à l’horizon. Il ne savait plus trop quoi faire. En l’espace d’un instant, il se retrouvait au troisième étage près des dortoirs des garçons. La dernière option était de texté au blondinet pour qu’il lui donne son numéro de chambre, mais par chance, un jeune homme sortie de sa chambre pour je ne sais quelle raison. Tomas l’intercepta. Le jeune homme en question sursauta comme s’il venait d’être pris en flagrant délit. Un couvre-feu? Bref.

‘’Toi! Tu sais où est la chambre de Turner?’’
‘’Trois porte plus loin!’’

Sur ce, le jeune homme déguerpit. Tomas ne croit pas avoir été imposant ou impolie, non? Il devait juste être affreusement pressé. Enfin, Tomas se rendit à la chambre indiqué. Il cogna trois petits coups avec ses jointures. Aucune réponse. Le violet vérifia la poigner de la porte, cette dernière n’était pas verrouillée. Il ouvrit.

‘’ Hello? Si je ne suis pas dans la chambre de Turner, faites signe!!’’

Aucun signe.

‘’J’en conclu que je suis dans la bonne chambre!’’ dit Tomas en refermant la porte derrière lui.

Il s’avança près du lit et se heurta les orteils à une chaise tombé par terre. Il ne l’avait pas vu. Tomas la releva et en se retournant, il perdit l’équilibre en essayant de ne pas mettre le pied sur l’ordinateur qui était par terre. Il se retint en s’appuyant sur le lit.

‘’Merde!! Mais ses quoi se foutoir!! Tu veux me tuer ou quoi!?!?’’, dit-il sur un ton visiblement agressif.

Tomas s’assoyas sèchement sur le coin du lit sans demander la permission du propriétaire. Le voyou aux cheveux maintenant humides, se pencha et prit l’ordinateur. Une vidéo prenait fin et l’écran passait au noir, mais à peine une secondes plus tard, la vidéo reprit. Tomas la regarda l’air complètement ennuyé jusqu’à ce que l’homme sur cette vidéo comme à se masturber. Ses yeux s’écarquillèrent. Tomas voulu appuyer sur un bouton pour mettre l’écran en veille, simplement cet ordinateur n’était pas comme la sienne et à la place, il déverrouilla le bouton du son. Les gémissements jaillirent de l’ordinateur, les sons sortie tellement fort que Tomas en sursauta. Les deux personne sur la vidéo était des animaux ou quoi!? Celui qui se faisait prendre gueulait comme un animal! Et les positions! Tomas n’avait jamais vu autant de diversité….

En réfléchissant, les sanglots –ou se qu’il croyait avoir entendu- au téléphone tout à l’heure, n’était peut-être pas des sanglots? L’élément principal était là, non? Une bonne vidéo porno! Et là, Turner était planqué sous les couvertures! Cela porte à confusion, non? Il était du genre à aimer faire ses truc par téléphone ou ça l’excitait de se faire regardez en pleine action!? Ouah! J’aimais il aurait cru que l’enfant modèle était comme cela! C’est presque que drôle! Tomas se leva, retint l’ordinateur à l’aide d’un seul bras et de l’autre, agrippa la couverture dans laquelle Turner était enrouler.

‘’ Tu veux bien me dire ce que tu fiche là-dessous, hein!?’’, dit Fever en arrachant la couverture.

Étant du mauvais côté du lit, Tomas ne distinguait pas le visage du blondinet, ni ses main d’ailleurs. De sa main libre, le voyou agrippa l’épaule de Turner. Il tremblait. Fever commença à douter que le mangeur de burger se donnait du plaisir. Tomas le força à se retourner. Bien sûr, il se débâti tellement une fois retourner que Tomas eu de la difficulté à l’immobiliser d’une main pour pouvoir voir son visage. Tomas lâcha les mains du blondinet lorsqu’il aperçut le visage en larme de ce dernier. Et cela s’amplifia lorsque le sportif vit la vidéo qui continuait de défiler sur l’ordinateur que le violet tenait, accompagner du son bestial. Tomas eu l’impression de distinguer de la détresse ou du désespoir ou encore quelque chose qui s’y rattachait dans les yeux du blondinet. Tomas comprit qu’il avait eu tort de faire cela, bien que le but visé ne fût pas de lui faire voir la vidéo une seconde fois. Quelle connard avait bien pus lui envoyé ce truc ignoble!? Tomas était en colère, un peu contre lui-même mais aussi contre l’enflure qui avait fait cette vidéo.

Tomas laissa Turner le temps de déposer l’ordinateur sur le bureau. Il remarqua le bouton ‘’éjecter’’ sur le lecteur afficher à l’écran. Il glissa ses doigt sur la sourie et cliqua sur le bouton qui éjecta un disque. Ce disque semblait être une mauvaise blague qui avait blessé son ‘ami’. Le bagarreur de ruelle prit le disque, l’installa sur le rebord du bureau et appuya avec ses main de chaque côté du disque jusqu’à ce qu’il casse en deux. Fever refit la même manœuvre et le brisa en quatre. Il prit les morceaux, ouvrit la porte de la chambre et jeta les morceaux dans le couloir, ayant constaté que le concierge n’avait pas encore passé étant donné que les plancher était toujours sale. Il retourna ensuite s’asseoir sur le lit, mais cette fois, il s’assoya plus près de l’autre jeune homme. Bien qu’il ne ferait pas ceci à n’importe qui, Tomas releva Turner de force et l’enlaça dans l’espoir qu’il se calme. Il n’allait pas le laissé seul dans cet états, mais avant tout il devait retrouver ses esprit. Fever n’allait pas le lâcher.

Je m'appelle **Shane Turner** Messages : 33 Date d'inscription : 28/08/2012

La sonnerie fit son travail à quelques reprise. Il ne répondait pas. Peut-être était-il occupé, ou alors encore dans une ruelle à se battre? Turner fixait son portable, perdu dans ses songes plus auto-destructrices les unes que les autres. Il allait annuler l'appel, quand le bruit signifiant qu'on décrochait retenti. Il porta le combiné à son oreille, mais ne dit rien, incapable de formuler une phrase claire sans commencer à pleurer. Il reniflait et sanglotait toujours, les larmes coulant longuement le long de ses joues pour glisser sous son menton et finalement tomber sur son t-shirt. Il écoutait les mots du violet sans vraiment tenter de les comprendre, ne remarquant même pas qu'il l'avait encore nommé Simon. Il voulait juste entendre la voix de quelqu'un, espérant que ce serait assez pour le consoler et le remettre sur pied. En vain. Trop de choses lui passaient en tête...et un mot ne cessait de revenir ; " Pourquoi? ".

Pourquoi ne lui avait-il jamais écrit avant? Pourquoi avait-il coupé les ponts, pour finalement lui envoyer ça après un peu plus d'un an sans nouvelles. Pourquoi se donnait-il autant de mal à lui briser le cœur? Pourquoi! Pourquoi! POURQUOI? La main de Shane se sera sur l'appareil, qu'il faillit lancer dans un élan de rage, mais les mots de Tomas l'arrêtèrent soudainement. Il allait venir ici? Déjà, Shane ne savait pas comment il le trouverait, vu qu'il ne vivait pas sur le campus et n'avait aucune idée de quel numéro portait sa chambre. Devait-il prendre la peine de nettoyer sa chambre? Non, Fever ne viendrait pas. Il ferait la moitié du chemin et se dirait surement " Pourquoi je suis là ", puis repartirait comme si cet appel n'avait jamais eu lieu. Bien décidé à rester cloué dans son lit à se morfondre, le blond retourna à ses songes.

Pourquoi? Pourquoi Anthony était aussi rancunier? Qu'avait-il fait? Il n'avait jamais eu de ses nouvelles après son départ pour l'Université. Et si il avait tenté de lui en envoyer? S'il n'avait jamais reçu ses envois et que cette vidéo était son message d'adieu après des mois à tenter de renouer les liens? Non, c'est impossible. Qui aurait bien pu intercepter ses lettres. Son père lui donnait toujours son courrier en revenant du bureau de poste...minute. Son père n'aurait quand même pas? Le sportif resserra sa poigne sur son téléphone. Non. C'était impossible...mais il devait s'en assurer. Ses doigts bougèrent d'eux même sur l'appareil, allant de nouveau dans son répertoire de contact pour aller directement vers le numéro de son ancienne maison à Phoenix. Vu l'heure qu'on était, il espérait que son père ne soit pas encore au boulot.

Un.Deux.Trois.Quatre. Cinq coups retentirent avant qu'il ne décroche. Il avait reconnu son portable.

" Shane? Pourquoi m'appelles-tu à une heure pareille? Tu ne devrais pas être au lit? "
" Papa...tu te souviens d'Anthony, n'est-ce-pas? "
Son père se contenta de soupirer.
" Tu n'aurais pas...caché les lettres qu'il m'envoyait, par simple curiosité? " , dit l'américain d'une voix tremblante.
" Mon garçon. Je l'ai fais pour ton bien. "
" TU SAVAIS, N'EST-CE-PAS? Au lieu de m'accepter comme maman l'aurait voulu, voilà comment tu réagis? Tu m'écoeures ! "
" SHANE. TU ES MALADE. Un homme ne devrait pas aimer un autre homme, c'est contre la nature. "[/color]
" MALADE? C'est toi le malade. On ne rejette pas son fils après la mort de sa femme parce qu'il est différent. Si tu avais été là pour moi... "
" Ton charabia ne me fera pas changer d'avis. Tes pratiques sont répugnantes. Dire que tu faisais ça chez nous pendant que je me trouais le cul à faire de l'argent pour te faire vivre ! "
" De quoi est-ce que tu parles ? "
" Je vois que tu ne comprends toujours pas. Reste donc là-bas. Tu dois déjà avoir un nouveau copain. Après tout, ce ne sont que des délires de dépravés, ces histoires d'homo. Tu ne feras plus jamais ça sous mon toit tu m'entends. Le jour où t'auras une petite-amie et que tu seras NORMAL tu me reparleras. "
" VAS-DONC CHIER, P'PA! " , s'écria le blond, cessant l'appel avant de lancer le cellulaire contre le mur en s'écroulant en sanglot encore pire qu'à la découverte du vidéo. S'en était assez.

Il replia ses genoux contre son corps et re mit à pleurer en serrant ses jambes dans ses bras. Il ne vit pas le temps passer, continuant de larmoyer et s'enfonçant encore plus dans sa douleur en se cachant sous ses couvertures de la tête au pied. Tout ce temps. Tout ce temps son père le détestait pour la raison la plus stupide du monde. Il s'en voulait de l'avoir appelé et d'avoir confirmé les doutes qui planaient depuis le départ de sa chère maman. Il voulait juste disparaître. Tout oublier. Dans un petit coup de rage de plus, il enleva ses lunettes, sortant sa main de la couverture pour les balancer au sol. À peine eut-il fait cela qu'on cogna à sa porte.

‘’ Hello? Si je ne suis pas dans la chambre de Turner, faites signe!!’’

Le glouton, toujours incapable de sortir de sa cachette ne fit rien. Il verrait son portable cassé près du mur. Tant pis. Il verrait ses lunettes égratignées au sol. Tant pis. Il verrait son PC...MERDE ! Il allait bouger quand la voix du brésilien retentir de nouveau et la porte s'ouvrit. C'est quoi l'idée de ne pas verrouiller ta porte aussi, quel con! Honteux et toujours dévasté, le délégué resta caché.

À peine arrivé dans la pièce, son camarade se plaignait. Shane eu un petit sourire. Il demeura toutefois muet, retenant de son mieux les sanglots qui continuaient de lui passer tout seuls dans la gorge. Même avec les théories que le jeune homme sorti ensuite, sur la perversion de Shane, ce dernier demeurait muet et incapable de dire le moindre mot. La couverture fut retiré de ses épaules découvertes, mais le joueur de soccer restait planté là à pleurer en silence. Il résista quand Fever se mit à le tirer pour le forcer à lui faire face. Une fois retourné, il refusa toujours de le regarder droit dans les yeux, gigotant pour éviter son regard jusqu'à ce que le rebelle lui empoigne les mains et le tienne fortement en place. Forcé de regarder l'homme en face, il ne dit toujours rien, son visage se crispant quand il entendit le vidéo et en eut une autres vision, courte mais suffisante pour l'horrifier de nouveau. Dès que les mains du mauve quittèrent ses épaules, le lycéen se retourna pour lui faire dos, lui cachant de son mieux sa douleur, sa peine et sa colère.

Du coin de l'oeil, il l'observa se lever et prendre le disque qu'on lui envoyé dans ses mains. Enfin, ces terribles cris cessaient. Bien qu'apaisé, il restait caché, regardant du mieux qu'il le pouvait son ' ami ' détruite le CD et le lancer au couloir. Il était heureux d'être certain de ne plus jamais revoir ces images, mais il demeurait triste d'avoir appris autant de choses terribles dans une seule et même soirée. Il fut surprit d'entendre le délinquant s'approcher du lit à nouveau et s'y asseoir comme si rien n'était arrivé. Il voulait lui parler, mais sa machoire refusait de parler pour laisser sortir les mots. Une partie de lui savait que même si c'était vague, Tomas devait le comprendre. Et il ne jugeait pas. Il se laissa tirer cette fois et enlaça fermement la frêle silhouette du beau trouble-faite.

Puis là, il lâcha tout. Il pleura comme il n'avait pas pleuré depuis le départ précipité de sa mère, resserrant parfois son étreinte sans dire le moindre mot jusqu'à temps que ce soit passé. Au bout d'un moment, sa voix écorchée par tout ses sanglots retentit enfin.

" J-je...désolé de t'avoir appelé...j-je voulais...p-pas déranger. Je ne savais pas comment réagir à ça. Mon ex. C-c'était l'un des deux gars sur le vidéo...e-et mon père...cette ordure. Il m'a caché qu'il m'écrivait encore depuis...qu'il était parti pour ses études. " , marmonna difficilement le blond.

" Merci d'être là " , dit-il, n'osant pas se questionner sur la réaction qu'aurait son interlocuteur en réalisant qu'il était en train d'enlacer un homosexuel. Il avait peur...mais il avait aussi confiance en Tomas. Pour une raison qui lui était encore mystérieuse, il savait qu'il resterait avec lui le temps qu'il faudrait. C'était une étrange relation qu'ils entretenaient. N'étaient-ils encore qu'un délégué et une racaille, tentant de s'entendre pour que tout le monde soit content à Pantsu? Ou alors, était-ils des amis? Et s'ils étaient autre chose. Turner avait l'esprit en compote et toutes ces questions, ainsi que le fait d'avoir pleuré autant lui donnaient mal à la tête. Au moins, il s'était enfin calmé et l'odeur douce du shampoing d'Effraim le rassurait. Quel genre de rebelle se lave les cheveux avec du savon sentant les fleurs?

Tomas étraignait le jeune Turner et s'était préparer à ce que ce dernier se débattre pour échapper à l'emprise du violet. Au contraire. Le blondinet s'était laissé faire et c'était même laissé aller à de violent sanglot. L'ex prisonnier écoutait les sanglots du lycéen sans broncher. Bien entendu, Tomas n'était pas insensible. Cela lui faisait un petit quelque chose en entendant les pleures de son camarade. Comment cette personne sur la vidéo avait pu lui faire cela? N'importe qui aurait mérité une telle chose, mais certainement pas le jeune Turner. C'était la seule personne qui avait oser approcher l'ex prisonnier, bien qu'il n'étais pas au courant de se que le délinquant était vraiment. Le violet désaprouvait une conduite aussi puéril. Il comprenait clairement que le délégué avait été blesser en écoutant cette affreuse vidéo, totalement écoeurante.

Bien qu'il comprenait ce détail, il ne savait pas comment consoler son ami. Le violet se contenta donc de rester présent pour l'autre jeune homme.Fever caressa doucement le dos et la nuque du mangeur de burger dans l'espoir de calmer le jeune homme. Il répeta ses actions, le temps que l'autre jeune homme se calme. Le voyou était resté dans cette position jusqu'à ce que le jeune Turner trouve le courage de parler.

" J-je...désolé de t'avoir appelé...j-je voulais...p-pas déranger. Je ne savais pas comment réagir à ça. Mon ex. C-c'était l'un des deux gars sur le vidéo...e-et mon père...cette ordure. Il m'a caché qu'il m'écrivait encore depuis...qu'il était parti pour ses études. "

Tomas ne le lacha toujours pas, même après que le blondinet l'ai remercier. Il l'avait ecouté attentivement sans porter de jugement sur ce qu'il venait d'apprendre sur le premier de classe. Le bagarreur de ruelle n'était pas vraiment en position de juger qui que se soit, en fait. Bien sur, le violet fut un peu surprit de l'homosexualité de son amis. Le blondinet n'avait pas l'air de se bord là, bien qu'en y repensant, il n'y a pas beaucoup de garçon qui s'acccrocherait au bras d'un autre mec lorsqu'il a peur! Pourquoi ne lui avait-il pas parler de son homosexualié, il en avait honte? Sans doute... Quand à Tomas, il n'étais pas du genre à le crier sur toute les toits, mais il ne le cachait pas non plus. Quel genre de gars porterais des marques de vêtement pour femme, qui plus est, appartienne à sa tante.

''Tu sais, tu ne m'as aucunement dérangé. Ce qui m'aurait dérangé, ça aurait été de te laissé seul dans ta détresse. Tu n'as pas besoin de te gêner avec moi.'', dit-il au creux de l'oreille de son ami.

Tomas laissa quelques secondes s'écouler pour réfléchir à ce qu'il pouvait dire. Il réfléchissait car, parfois, le voyou peut être un peu maladroit lorsqu'il essais de s'exprimé dans se genre de situation délicate. Le moment serait plutôt mal choisi pour que sa langue fourche et qu'il dise quelque chose qu'il regreterait amèrement par la suite. En réflichissant bien, la situation du blondinet ressemblait à celle de Tomas. Abandonner par celui qu'il aimait, bien que le jeune Turner n'est pas vraiment été abandonner mais plutôt tromper par son père. Dans le cas du violet, il avait apprit que son amant Simon l'avait lâchement abandonner lorsqu'il est sorti de prison. Dans un certain sens, Tomas comprenait se que ressentait l'autre jeune homme. Dans ces deux cas, la blessure est semblable.

''Ne t'inquiète pas pour les prochains jours. Je ne suis pas le genre de personne à crier les secrets des autres un peu partout ou de te juger. En fait, je suis terriblement mal placer pour te juger! Ha, ha!''

Bien qu'il serrait toujours Turner dans ses bras et que ce dernier ne pouvait pas voir le visage du violet, Tomas souriait. Il ne souriait pas de bonheur, de tristresse ou d'agacement. Il souriait tout simplement.

Le jeune adulte à la longue chevelure violette esperait que le blondinet allait le croire. Il était un peu nerveux. Diverse personne ne lui ferait aucunement confiance à cause de son passé peu glorieux. Oui, il avait fait quelques mois de prison, mais cela ne faisait pas de lui un vulgaire salaud. Les personnes qui le juge simplement sur son noir passé devrait s'abstenir. Ont peut faire confiance au jeune Efraim-Laerte ou même dépendre de lui. Son traumatisant passé avait certe, renforcer son coeur, mais lui avait aussi laissé quelques fissures. Peut-être que s'il reçoit la confiance de l'autre jeune homme, une fissure pourrait se refermer et redonner à Tomas, la confiance qu'il à pour lui-même?

''Après avoir vécu l'enfer une fois, je sais qu'un blessure, qu'elle soit physique ou qu'elle vienne du coeur, prend du temps et de la douceur à se refermer, alors si tu veut bien t'abandonner à moi, éh bien... je, euh... Je vais rester avec toi jusqu'à ce que tu t'endorme. Est-ce que tu... est d'accord, SHANE?''

Le bagarreur de ruelle avait parler doucement au creux de l'oreille de son camarade, d'une voix très douce et pleine d'assurance pour ensuite devenir plutôt maladroite. Tomas, ayant un caractère habituellement rude et honnête, pouvait sembler surprenant qu'il soit aussi maladroit dans des situations délicates. Avant sa détention, il aurait sans aucun doute sorti un truc dans le genre; '' Cet enfoiré t'as fait ça? Je vais lui casse la gueule!'', ou encore; ''Fait pas le bébé, tu va t'en remettre!'', suivit d'une bonne claque dans le dos. Mais, maintenant il ne prend plus des situations comme celle-là, à la légère.

Je m'appelle **Shane Turner** Messages : 33 Date d'inscription : 28/08/2012

Le silence. C'était tout ce que Shane pouvait dégager en ce moment. La boule de détresse prise dans sa gorge l'empêcher d'ajouter le moindre mot. Il se contentait de sangloter sans cesse, faisant de son mieux pour ne pas oublier d'inspirer et expirer de temps en temps. Il pleurait tellement intensément qu'il en avait des hauts le coeur. Toutefois, il ne pouvait nier que l'étreinte et la voix étrangement délicates de Fever le calmaient. Ses larmes coulaient toujours, mais au bout d'un moment, les spasmes s’apaisèrent et il recommença à respirer doucement. Confus et toujours chamboulé, il tentait de comprendre ce que l'autre adolescent lui chuchotait. Son coeur sauta un bon quand il dit qu'il se serrait senti honteux de le laisser pourir dans cet état. Il se souciait assez de lui pour se déplacer et rester avec lui? De son plein gré? Il n'allait pas le traiter de loser et partir en grimaçant raconter à tout le monde comment leur délégué de classe était pathétique? Le blond rosit un peu et se blottit un peu plus contre le brésilien.

Il ne voyait pas le visage de Tomas -en fait, tout ce qu'il voyait de lui c'était la forme de son torse au travers de son haut trempé par ses larmes- , mais il sentait qu'il était perplexe. Il cherchait ses mots. Il était prudent. Il faisait de son mieux pour ne pas le blesser. Dans le silence , Shane se réjouissait des petites attention du violet. Hum? Que voulait-il dire par " Je ne suis pas placé pour juger ". Était-il? Nooon. Ça devait être une allusion au fait qu'il avait vu par dessus ses airs de macho et ne l'avait pas jugé par rapport à son passé. Enfin, pas bien longtemps. Ce n'était pas à propos de son orientation sexuelle. Certes, il était efféminé, mais de la être gay. Non. Impossible. L'américain secoua un peu la tête pour se sortir cette idée loufoque du crâne, marmonnant un silencieux " C'que je suis bête. ".

Enfin un peu mieux, il parvint à s'éclaircir la gorge. Il n'avait pas à parler, il le savait très bien, mais il voulait regarder Tomas en face et le regarder. Il releva la tête, se retrouvant à fixer son menton un petit instant. Alors qu'il parlait et que Tomas se pencherait pour l'écouter, leurs visages seraient si près qu'on aurait pu croire qu'ils allaient s'embrasser. Ils étaient seul, il s'en foutait. Et il faisait confiance à son camarade. S'il était homophobe, il serait déjà parti.

" On sera quitte pour la fois ou t'as été malade? ", dit-il enfin, terminant sa phrase d'un rire sec. Il était encore déprimé, mais il faisait de son mieux pour se sentir mieux. S’apitoyer sur son sort ne servirait à rien. Il l'avait bien appris avec Anthony après la mort de sa mère...son cœur se serra et il se remit à pleurer en repensant à son ancien amant. Il rougit un peu, honteux de chialer si près du visage de la racaille. Il se pencha pour se cacher de nouveau. Les mots du délinquant le touchèrent tellement qu'il pleura un peu plus. Resserrant son étreinte et se blottissant dans le crue du cou de son ami - qui sentait si bon la rose - , il murmura un dernier mot avant de vider son esprit et laisser le sommeil s'emparer de lui. Un seul mot qui voulait tout dire.

" Merci "

Puis - en à peine quelques minutes -, il s'endormi, épuisé par toute la gamme d'émotion qu'il venait de vivre. Il souhaitait ne pas revivre une telle nuit de si tôt!

Le brésilien resta muet comme une tombe et aussi immobile qu'une statut de pierre. Le blondinet, toujours secoué par de violent sanglot, ne lâcha pas le jeune Fever. Le violet faisait de même. Il le serrait fort pour essayer de lui donner un sentiment de protection. Jamais, Tomas n'avait vu quelqu'un dans un états aussi... abattu, pour ne pas dire lamentable et complétement détruit. Parfois lui caressant le dos, parfois la nuque, Tomas continuait d'essayer de le réconforter comme il le pouvait. Ce n'est que Tomas après tout, un ex-prisonnier.

Tomas resta alerte au moindre mouvement du jeune Turner. Si ce dernier tentait de bouger pour mieux se replacer, le violet lui laissait la place dont il avait besoin. Sentant le blondinet relevé la tête, Tomas fit un mouvement similaire afin de pouvoir le regarder à son tour. Bien que l'ex détenu ne s'attendait pas à le voir de si près le visage de son camarade, le jeune Fever fit attention de n'avoir aucun mouvement de recul de peur que le blondinet ni voit une certaine sorte de rejet quelconque. Ce qui n'est pas dans l'intention du jeune voyou. La proximité de leur deux visage le surprit quand même un peu. Parlant et le laissant parler, Tomas ria aussi. Le violet eu envie de lui dire que sa situation ne comptait pas, c'était beaucoup plus délicat qu'une simple toux. Que cela soit quitte ou non, Tomas allait garder pour lui se qu'il venait de découvrir sur le jeune Turner.

Tout en regardant le blondinet, le violet se sentit désemparer quand se dernier se remit à pleurer. Il laissa son camarade se cacher de nouveau au creux de son coup. Il marmonna quelque phrase qui fit pleure le blondinet de plus belle. POURQUOI? Avait-il dit quelque chose de travers ou alors c'était parce que Tomas avait enfin prononcé son nom correctement? Le voyou n'en savait rien et fit mine de n'avoir presque rien remarqué, bien que la réaction du jeune Turner le perturbait amplement. Dans un dernier murmure, le délégué laissa s'échapper un cours mots de ses lèvre, se qui mis un petit sourire au visage du délinquant.

En quelque minute, Tomas sentit les bras du jeune homme glisser lentement, preuve de son passage dans le monde des rêves. Le bagarreur étira son bras droit et placa un oreiller bien droit au centre du lit. Il se releva un peu et étendit lentement le garçon dans son lit, la tête bien au centre de l'oreiller. Le violet se leva tranquillement et éteignit tout sorte de lumière mis à part une petit lampe sur le coin du bureau, qui éclairait très mal la pièce, d'ailleurs. Par la suite, il ramassa la couverture qu'il lui avait arraché, il y a un moment de cela. Tomas couvrit son camarades de cette dernière. Il accomplit quelque petite tâche ménagère dans le silence absolue.

Le violet commença par pousser la chaise sous le bureau, mis l'ordinateur portable sur le coin du même bureau, juste pour ne pas qu'il traine en plein milieu de ce dernier. En se retournant, Tomas remarqua quelque débris au pied du mur qui fait face au lit de Shane. Le bagarreur de ruelle s'aventura dans ce coin de la chambre afin d'y ramasser trois morceaux de se qui semblait être du plastique. Un des morceaux semblait reluire comme du verre face à la faible luminosité que procurait la petite lampe. Le jeune homme alla s'asseoir au bureau et comprit qu'il s'agissait d'une téléphone cellulaire en miette. L'écran semblait être fissurer à quelque endroit, mais avec cet éclairage, cela s'avère dur de juger l'état précis du téléphone. Fever remis la batterie en place, cette dernière fut probablement éjecter sous l'impact contre le mur. Il remit le couvercle également, puis tenta de démarrer le téléphone portable. La première tentative fut un succès. Le cellulaire semblait fonctionner normalement. Une fois complètement ouvert, Tomas prit on propre cellulaire afin d'y envoyé un message sur celui de son ami. Le cellulaire qui avait visiblement subi un périlleux vole plané, reçu le texto en un rien de temps. Le violet n'ouvrit même pas son propre message par respect pour la vie privé du blondinet. Maintenant que tout fonctionne, il éteignit le téléphone, chercha la prise et le brancha. Le voyou reprit son téléphone et remarqua plusieurs appels et messages textes en attente.

Comme un cauchemar éveiller, les appels et messages venait tous de sa tante Iva. Oh la poisse... Il était privé de sortit et il passera un mauvais quart d'heure... Bref, c'était tout de même une chance que le son de son téléphone soit fermé. Sinon son cellulaire aurait vibrer et sonner un nombre incalculable de fois en cette chaaaaaarmante soirer. Il s'empressa de fermer son cellulaire avant de recevoir un autre bombardement d'appel et de message.

Tomas attendit quelque minute de plus avant de se dirigé vers la porte. En agrippant la poignée, le jeune homme fut prit par quelque question plus ou moins angoissante. Que va-t'il se passer si Shane se réveille en panique et qu'il n'y a plus personne pour le supporter? Certe, Le jeune Turner est un grand garçon, mais tous de même, c'est penser lui tournait le cerveau en bourrique. Au lieux de tournée la poignée pour sortir tout simplement, Fever verrouilla la poignée. Le brésilien retourna s'asseoir au bureau et ne fit que fixer le plafond. N'étant pas très confortable, il retira le cours chandail rayé ainsi que le débardeur noir qu'il portait en dessous et détacha son jeans qu'il n'enleva pas. Le voyou étira ses jambe afin de se servir d'une maigre portion du lit pour supporter ses jambes. Il fit attention à ne pas troublé le sommeil du jeune Turner. Fever enleva aussi l'élastique qui maintenait ses cheveux en chignon. Sa longue chevelure violette déboula sur son torse en ondulant de tout les côtés possibles. -Ouais, c'est sa que sa donne quand on se fait un chignon les cheveux trempés! 0.0 Tu finis avec le brushing de Satan qui ses pris un barbecue dans la gueule! xD- Après un long et périlleux bâillement, le jeune bagarreur appuya son coude sur le bord du bureau afin d'y maintenir sa tête en équilibre, lourde de fatigue. Après quelques instants, la fatigue fit une deuxième victime dans cette sombre chambre faiblement éclairer.

Je m'appelle **Shane Turner** Messages : 33 Date d'inscription : 28/08/2012

Le soleil l'aveuglait. Il n'en voyait quelques rayons entre les branches de blé, mais il savait que c'était bien l'astre brulante qui lui gâchait la vue. S'essuyant les yeux, le blondinet se releva et se mit à marcher dans le champs, tassant les longues herbes de son chemin jusqu'à ce qu'il trouve une allée taillé. Au bout de ce dernier il pouvait appercevoir une silhouette. Sa vision encore fatiguée ne lui permettait pas de distinguer si c'était un homme ou une femme. Toutefois, une voix l'appella, éclairssicant le mystère bien assez vite.

" Shane. Tu es là? Je te cherches depuis des heures. "

Le garçon ne savait guère pourquoi, il se mit à sangloter fortement . La jeune femme venait vers lui en courant. Elle se pencha avant de l'enlacer. Elle était si grande. Fixant ses mains, l'enfant resta muet un petit instant avant de se blottir contre la belle ' inconnue ' au cheveux dorés. Comme les siens.

" Maman est là mon chéri. Tout ira bien. Je suis là. "

Le soulevant, elle l'emporta jusqu'à la maison, lui mit de la crème apaisante sur sa peau rougie par le soleil et joua avec lui avant de le border et lui compter une histoire. La terminant d'un baiser sur le front, elle sourit et ajouta doucement.

" Je serais toujours là. "
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Turner ouvrit les yeux lentement, les joues humides. La première chose qu'il remarqua était qu'il était seul dans son lit. Tomas était parti? Avait-il en fait imaginé toute cette scène? Non. Il n'était tout simplement pas dans le lit, mais le blond pouvait entendre un léger souffle constant percer le silence de sa chambre. Il avait chaud malgré le fait d'être seul. On l'avait bordé. Il releva enfin le regard pour s'appercevoir que le brésilien s'était assoupi sur sa chaise de bureau. Le pauvre, ça ne devait pas être très confortable. S'étirant un peu, il quitta ses couvertures, un léger sourire aux lèvres. Il était ...fatigué et avait une migraine intense. Il n'avait pas rêvé de sa mère depuis des années. Ni pleuré autant.

Il s'assit et se mit à regarder l'état de la chambre. Elle était rangée. Son portable et son téléphone avaient été remis en état fonctionnel et déposé avec soin sur son bureau. Le reste n'avait pas tant été bousculé par sa crise, mais il y avait à peine une trace de cette dernière. Épris d'un frisson, il s'enlaça de ses bras alors qu'il s'approchait de Tomas. Il était profondément assoupi. Il ne put s'empêcher de remarquer encore une fois à quel point il avait l'air innocent lorsqu'endormi. Lui qui jouait toujours au plus fort lorsqu'il était éveillé. L'adolescent esquissa un sourire et alla chercher sa plus chaude douillette qui retenait encore un peu de sa chaleur et la posa doucement sur Fever. Il aurait voulu le prendre et le mettre dans son lit, mais il n'avait pas la force de le faire. Son sommeil n'avait pas été réparateur du tout, même si le fait de rêver à sa maman le consollait toujours un peu. De plus, il avait peur de le réveiller.

Alors qu'il placait convenablement la couverture, le souffle de Tomas chatouilla ses doigts. Shane ne pouvait s'empêcher d'apprécier la chaleur de ce dernier. Délicatement, il glissa ses doigts sur la joue du délinquant. Il lui en devait une pour celle là. Et maintenant il ne pouvait plus le nier...quelque chose , que ce soit le destin ou un dieu venu du ciel avait voulu qu'ils deviennent amis. La peau du brésilien était si douce. Turner songea à combien la fille qui gagnerai le coeur de fer de Tomas serait chanceuse d'avoir quelqu'un d'aussi determiné auprès d'elle. Y en avait-il déjà une? Il rosit en se surprenant à espérer que non. Bientôt, il sorti de ses songes pour réaliser qu'il était bien plus près de Tomas qu'il ne l'aurait cru. Son souffle caressait celui de son camarade.

Le sportif recula d'un coup, rouge comme une tomate. Il manqua trébucher dans les plis de la couverte qui couvrait maintenant la cause de sa couleur cramoisie. Il se reprit de façon maladroite et s'empressa de prendre son téléphone, enfiler ses chaussures et quitter la chambre, verouillant la porte derière lui. Il avait besoin de se remettre les idées en place. Qu'est ce qu'il lui prenait? Il se prenait pour la vedette d'un drama ou quoi? D'une main tremblante, il écrit un message à Tomas sur son cellulaire.

" Désolé d'être parti avant toi. Je ne voulais pas te réveiller. Je mange et je reviens, mais si tu veux quelque chose fais-moi signe, je te dois bien ça. Te sens pas obligé de rester non plus. À plus. "

Sur ce, il appuya sur la touche envoyer et pris la direction des salles de bains. Il mit l'eau au plus froid qu'il le pouva, en submerga ses mains et s'en jeta au visage. Cela faisait du bien...mais son reflet ne mentait pas...ses joues était toujours aussi rouges et son coeur battait à la chamade.

" J'ai quand même pas le béguin pour lui ! Ce que je suis con ! " se murmura-t-il à lui même avant de cogner le mur avec son pied. " Quel con. "

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