Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite)
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Je m'appelle Lyo Sakurai
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Sujet: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:09
Une journée comme les autres commençait et se terminerait comme les autres. Enfin, c'était ce que je croyais. Tout avait l'air si calme en ce jour. Je m'étais levé à 10h du matin, serein, calme, sans problème cardiaque. Mais je repensais aux événements de ces derniers jours, à ce que j'avais déclaré à Kooh, à mes "retrouvailles" plutôt brusque avec mon ex petite amie, Jade. Rien de plus navrant en ce qui concerne la deuxième partie. Cela m'avait presque empêché de dormir la nuit dernière. J'avais, enfin Gin avait été horrible. Mais il ne faisait que protéger ce qui lui semblait juste, même si sa manière ne semblait pas la mieux adaptée à la situation. Il avait éloigné Jade de moi, lui donnant une peur bleue que jamais je n'aurais pu procurer. Mais nos fautes étaient maintenant ancrées dans le chemin de la vie et jamais elles ne pourraient être effacées. Ce début de journée allait être ma sentence pour la violence que j'avais infligé à Jade. Arrivé à 11h au dojo, l'entraînement se fit dur, intense, ce qui n'est pas toujours bon pour mon coeur. En même temps, notre entraîneur était malade et son incompétent de remplaçant se croyait à un entraînement pour les championnats d'escrime. Je lui fis la remarque à un moment lui expliquant ce qu'était le vrai kendo et tout ce qu'il me trouva à dire c'était de me battre contre les grades supérieurs. Et me voilà me prenant la tannée de ma vie sur le tatami, le remplaçant se délectant de cela. Cela faisait en plus plusieurs jours que la confrontation se faisait proche. Les membres du club ne l'aimaient pas non plus. Mais là, il avait lancé la goutte de trop.
Gin apparut à ce moment là et il cassa son bâton de kendo sur le visage du remplaçant. Les camarades l'avaient intercepté avant qu'il ne le tue vraiment et m'avait dit une fois calmé de m'en aller pour aujourd'hui comme eux. Je repartais donc au lycée, sentant de nouveau la colère gronder et Gin prendre de nouveau mon contrôle à mon insu. Il partit vers la cafétéria en traînant des pieds, marchant de façon sexy, bougeant ses hanches naturellement, suscitant le regard des élèves à qui il fit de petits clins d'oeil. Il entra dans le self et se dirigea vers les cuisines, là où les membres du personnel avaient une petite table. Il se jeta sur la chaise et croisa ses jambes sur la table en soupirant :
"Putain, pourquoi il faut toujours que ce soit des cons pareils qui se retrouvent à ces postes ! *frappe sur la table avec ses pieds* j'en ai marre de ces incultes de la vie ! Qu'ils crèvent tous !"
Gin ne se doutait pas de la présence qui venait d'arriver dans la pièce et quand il vit qui était la personne, il se leva rapidement de sa chaise et fit un sourire sexy à l'intéressée, croisant les bras contre son torse et s'adossant au mur :
"Que vient faire Kooh Ayase, ici ? Le self étudiant, c'est l'autre porte. Ici, c'est réservé au personnel. Alors sors avant que je pense que tu es venue exprès ici pour me voir."
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:18
"C'est un mensonge, c'est un mensonge Nous ne pouvons pas finir comme ça Reviens moi encore une fois, s'il te plaît reviens moi Je ne peux pas croire au fait que tu me quittes"
Kooh était allongée dans son lit, cachée sous ses draps et toujours vêtue de sa tenue de la veille. Elle n’avait pas bougé là de la journée, et n’avait même pas regardé quel jour de la semaine on était. Probablement avait-elle manqué des cours, mais elle s’en fichait. Elle avait une humeur de chien. Elle avait beau avoir passé toute sa journée à tenter de se changer les idées, elle n’arrivait pas à ne pas y penser, parfois en rêvassant d’une fin heureuse dont elle doutait de l’existence. Cet idiot. Comment osait-il? Il était comme les autres. Un homme. Un être dégueulasse qui aime jouer avec le cœur et surtout le corps des femmes. Elle n’en revenait pas qu’après ce qu’il lui avait dit à la piscine, il aille jouer dans les jardins avec une autre… Si seulement ça n’était que fiction. Si seulement les images qu’elle s’était imaginée d’un Lyo lui demandant pardon pouvaient être vraies…mais s’il allait si vite dans les bras d’une femme plus mure, c’était très certainement qu’il s’était rendu compte qu’il n’aimait pas les gamines.
{ - Flashback - }
Elle s’était faite belle. Oui, elle avait prit son temps pour bien choisir sa tenue et se coiffer, s’accessoirisant de son ruban préféré : Celui avec une clochette. Peut-être devrait-elle attendre? Si elle y allait ce soir déjà, peut-être qu’il serait effrayé de la voir arriver? Ou pas. Et puis merde, elle voulait savoir la fin de la phrase qu’il lui avait lancée et avait déjà patienté trop longtemps. Sortant de son dortoir, elle se mit à se balader dans le lycée à sa recherche. Après avoir fait un tour presque complet des lieux, sans se risquer à roder près des dortoirs masculins, elle prit la direction des jardins en se disant qu’il était peut-être en train d’y prendre l’air pour s’y reposer…après tout Lyo n’était autre qu’un humain.
Elle sourit en le voyant. Il était bien là…toutefois il n’était pas seul. Avec précaution, elle se cacha et regarda la scène de loin en se demandant qui était la femme en sa compagnie. À en juger par son physique, ça n’était clairement pas une élève. Elle plissa les yeux, tentant de mieux voir en se penchant vers l’avant et sursauta alors que la dame saisissait la main de l’homme qui faisait battre le cœur de la rouquine. À son soubresaut, les grelots de son ruban se firent entendre. Elle se cacha un peu plus en les tenant dans sa main. Son visage se crispa alors qu’elle pinçait ses lèvres et versait quelques larmes, se retenant d’intervenir. À la fois furieuse et brisée, elle était partie en courant, ne voulant pas en voir plus.
De retour dans sa chambre, elle avait balancé tout ce qu’il y avait sur son bureau de travail par terre en explosant en sanglots. Ça lui avait pris du temps encaisser…elle avait maintenant besoin d’en parler…se faire consoler et complimenter. Cette fois-là, elle n’avait visiblement pas les bras du surveillant pour aller se blottir. Saisissant son portable, elle téléphona loin de Pantsu, contactant les seules personnes susceptibles de bien vouloir l’écouter à une heure pareille. Elle laissa sonner longtemps, sachant qu’ils étaient souvent lents au réveil. Finalement, on décrocha et une voix douce, mais visiblement fatiguée se fit entendre.
"Annyong haseyo…Kooh…y’a que toi pour téléphoner à une heure pareille. Tu as eu un contrat et tu voulais nous l’annoncer à l’heure la plus inappropriée possible…c’est ça?" Elle resta muette, sanglotant de l’autre côté du fil. "Kooh, ça va?" "Non, pas vraiment. " "Je réveille Jin et on t’écoute, donne-moi une minute."
Suite à quoi, elle raconta tout à ses cousins, ses confidents de toujours, malgré son coréen toujours imparfait. De sa rencontre enflammée avec le membre du personnel jusqu’à ce qu’elle venait de voir. Sans le savoir, elle venait de leur donner une raison de quitter leur Corée adorée. Ça n’était pas la première fois qu’ils entendaient ce genre de récit et ils étaient décidés à ne pas les entendre de nouveau. Apaisée, elle avait réussi à s’endormir…mais le matin elle se réveillait avec trois fois plus de tristesse et de colères emmagasinées en elle. Elle voulait exploser, disparaitre et ne plus jamais entendre le nom ou le prénom de Monsieur Sakuraï.
{ Fin du Flashback }
Ça faisait déjà plusieurs jours que Kooh évitait volontairement Lyo. Elle lui en voulait toujours d'avoir fait ce qu'elle croyait qu'il lui avait fait. Au moins, elle allait un peu mieux. La pyjama party avait pu lui permettre de revoir Hikari et de se changer les idées de diverses façons et elle avait réussi à reprendre l'entrainement plus vite qu'elle ne l'aurait cru possible. Elle avait ensuite eu beaucoup de boulot à cause de son contrat de single avec un groupe de filles que son manager avait réussi à lui dégoter, en plus de ses cours et de l'arrivée de ses cousins, et n'avait donc pas vraiment eu l'occasion d'y repenser. Par contre, elle avait enfin un peu de répit...et une faim de loup. En fait, ça venait de lui sauter à la figure et elle DEVAIT manger quelque chose pour encaisser la douleur encore brulante sous sa poitrine. Buvant une bonne gorgée d'eau pour se remettre de sa pratique à peine terminé de chant -qui n'avait pas mené à grand chose parce qu'elle faisait des soubresauts et se mettait à fausser dès que l'image du surveillant lui traversait la tête-, elle se mit à fouiller dans les tiroirs de sa table de nuit et sortit une boite de Pocky au chocolat. Rien de mieux pour la consoler...quand la boite n'est pas vide. Dans un élan de colère soudain, elle balança la boite par par la fenêtre en jurant, entendant aussitôt un garçon la traiter de folle. Bien sur, je vous épargne des paroles qu'elle lui répliqua pour que vous gardiez une image un minimum pure de l'adolescente.
Elle avait beaucoup à faire aujourd'hui. Conclusion - Pas le temps d'aller faire un détour en ville pour s'acheter des petits gâteaux. Elle pouvait toujours essayer la cafétéria, mais niveau chocolat ou tout autre aliment sucré susceptible de lui procurer un réconfort ne serait ce qu'un peu revitalisant; c'était pas donné. Profitant du nombre plutôt grand d'élèves sur les lieux vu l'heure, en plein midi, elle se faufila dans les cuisines pour aller fouiller un peu. Bah quoi? Elle voulait pas avoir du chocolat, elle DEVAIT en avoir. C'était tout à fait différent. Puis, vous la connaissez. Quand elle a une idée, rien ne l'arrête. Ce qu'elle y vit ne l’enchanta pas du tout. Elle rosit à ses agissements, sur le coup, puis son cœur la pinça fortement. Elle ne reteint pas une grimace à ce qu'il lui lança. Non mais, il faisait exprès en plus? Soupirant d'exaspération, elle évita sans gène de le regarder et se mit à fouiller un peu partout à la recherche de ce qu'elle voulait, prenant la parole sur un ton très froid et sarcastique.
" Moi aussi je suis enchantée de vous revoir, mais vous vous faites des idées. Si je suis ici, c'est que j'ai mes raisons. "
D'ailleurs, son appétit se faisait soudainement encore plus grande et urgente. C'était certainement le fait de le voir qui la mettait dans cet état là. Lyo...elle se calma soudainement et fit ses recherches dans des mouvements las, tristes. Elle eu de la chance et fini par trouver l'endroit où les chocolats de cuisines se trouvaient, triés par type. En prenant un paquet au lait, elle l'ouvrit et croqua dans le morceau qu'elle en sorti, tournant toujours le dos au surveillant qui avait réussi à faire battre son cœur et le faire crier de douleur de façon intense et ce dans un délai très bref. Aussitôt, elle sourit un peu et soupira, cette fois-ci d'aise, en fermant les paupières. Bon sang, ce qu'il était délicieux ce chocolat! Apaisant et doux. Dès qu'elle eu fini sa bouchée elle enchaîna avec une autre. Ça lui fit tellement de bien qu'elle en oubliait presque la cause de son désir incontestable de se consoler en mangeant se trouvait juste derrière elle.
Dernière édition par Kooh Ayase le Sam 8 Déc - 20:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:22
Elle était là, Kooh, celle à laquelle j'avais déclaré ma flamme il y a de cela des jours. Je n'en sais plus le nombre mais cela faisait pour moi une éternité. Pourquoi m'avait-elle évitée ces jours-ci ? Je m'étais senti avec un vide considérable. Ne plus pouvoir lui parler même en tant qu'ami m'avait profondément attristé. Mon corps frissonait jusqu'à ses extrémités pour une raison inconnue que je comprenais bien vite. Gin se sentait triste. Mais pour quelle raison ? Je vis son reflet dans le miroir. Son regard croisa le mien. Oui Il était vraiment triste. Du sang comme à son habitude tâchait son corps, reflet de son âme tueuse. La mienne était pure quand je la regardais. Je n'avais jamais vu mon alter ego dans un tel état. Lui pourtant si violent, il semblait brisé. Soudain, il prit la parole : Gin "C'est de ma faute. Lorsque tu étais avec Jade...rongé par la colère, j'ai omis de te dire que Kooh avait tout vu. ; Lyo "Comment ? !" ; Gin "Ça arrive de faire des erreurs" ; Lyo "Un jour je trouverai un moyen pour que tu crèves, espèce d'abruti" ; Gin "Je te rappelle que tu ne peux pas...Après tout, je fais partie de toi, Lyo."
Spoiler:
Il éclata de rire derrière ce miroir. Mais je me fichais de ce qu'il pouvait dire. Je me devais de réparer et consoler Kooh. Elle qui est si fragile telle une fleur, je ne voulais pas qu'elle soit blessée. Gin "Et comment feras-tu le jour où vous coucherez ensemble abruti ?" ; Lyo "Je ne sais pas.....je le ferai doucement ?" ; Gin "Bien tu retrouves tes anciens instincts. Tout n'est pas perdu" ; Lyo "Laisse-moi tranquille !" Je chassais Gin de ma tête et reprenais ma marche vers Kooh, d'un pas lent pour ne pas qu'elle fuit alors qu'elle était en train de savourer un moment de plaisir. Mes bras en tombaient de tristesse, pourtant, je voulais l'enlacer, la serrer contre moi. Je regardais autour de moi et je vis un vase contenant de belles fleurs violettes. Je pris délicatement par la tige entre les doigts puis portais la fleur à mon visage. Je m'approchais ensuite de Kooh, qui était toujours le dos tourné. La dernière fois, je ne lui avais pas dit clairement mes sentiments, de peur qu'elle n'ait pas cette même sensation. Mais maintenant, je me devais de le faire proprement. Je humais le délicat parfum de la fleur, fermant doucement mes paupières pour lui dire en anglais, ma déclaration, ce que j'avais gardé au fond de mon coeur :
"I love you Kooh. You're the only girl in my heart. Forever. I don't want to hurt you anymore. I want to protect you. My flower"
Spoiler:
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:31
Kooh continuait de savourer sa petite dose apaisante de sucre en écoutant attentivement ce qu'il se passait autour d'elle. De l'autre coté des murs, ont pouvait toujours entendre les étudiants qui discutaient et mangeaient bruyamment, ne se doutant pas du tout de ce qui pouvait se passer dans les cuisines à l'instant même. D'un coin de l’œil, elle jetait parfois des regards furtifs vers le surveillant qui semblait pensif. Il devait lui préparer tout un discours. Qu'il soit bon ou non, la rouquine savait déjà très bien comment elle réagirait. Ça faisait des jours qu'elle retenait sa colère ; qu'il lui sorte les mots doux où les plates excuses, il se la prendrait dans la gueule. Ce fut plutôt long avant qu'il ne lui adresse à nouveau la parole. Elle n'allait certainement pas recommencer la conversation et il devait s'en douter puisqu'elle enchainait les bouchées de chocolat en essuyant parfois sa bouche avec sa main, par simple précaution. Elle était déjà honteuse de s'être laissée embarquer dans le délire amoureux de monsieur, elle ne voulait pas en plus lui donner une autre occasion de se moquer d'elle en ayant du bonbon sur le visage. La demie coréenne avala sa énième bouchée alors qu'enfin, Sakuraï reprenait la parole.
Son visage se crispa et ses mains lâchèrent prise. La tablette tomba au sol alors qu'elle tremblotait en percevant chaque mot tel une flèche allant lui percer violemment le cœur. Les lèvres et ses poings maintenant serrés tremblaient de colère. Elle était touchée par les mots qu'il lui lançait, mais ne pouvait s'empêcher de pleurer. Des mensonges! Encore une fois, il lui sortait n'importe quoi pour l'amadouer et dès qu'elle ne serait plus dans les parages il irait fricoter avec une autre. Se pinçant les lèvres, elle attendit qu'il termine ses belles paroles, puis elle resta dos tournée à lui. Ce fut long avant qu'elle ne trouve les bons mots. Elle ne voulait pas le blesser, mais il le lui avait fait. Comment pourrait-elle croire ce qu'il racontait après ce qu'elle avait vu? Elle aurait du se fier à sa première impression ; il n'était qu'un vieux pervers et un homme à femme. Rien de plus. Un acteur qui a raté sa carrière. Ça ne marchait pas avec elle. Sans délicatesse, elle lui fit soudainement face et le gifla, puis les mots fusèrent sans qu'elle ne puisse les contrôler. Ils étaient parsemés de sanglots, mais sortait avec puissance et assurance malgré les défauts causés dans sa voix par ses larmes.
" MENTEUR ! Tu dis ça, mais dès que je te tournerai le dos, tu iras jouer dans les jardins avec une autre!!! Comment veux-tu que je te crois maintenant!?! Comment un homme peut se déclarer dans la journée et aller faire l'abeille butineuse le soir même avec une autre femme que celle à laquelle il dit ses sentiments? Je t'ai crue sincère, mais tu n'es qu'un piètre joueur! Un coffre à glace! Tu ne penses qu'à ta petite personne ! JE CROYAIS QUE TU LE SAVAIS QUE JE SERAIS LÀ CE SOIR LÀ! Tu l'as fais exprès ou quoi? T'es qu'un idiot! Un connard et un pervers en plus ! "
Se mordant les lèvres pour se retenir de lui lancer d'autres insultes, l'étudiante se dirigea vers un coin de la pièce et s'y jeta. Assise sur le sol, elle replia ses jambes contre sa poitrine sous laquelle son cœur battait douloureusement. Elle cacha son visage entre ses genoux et serra ses bras contre ceux-ci, pleurant à chaudes larmes. Une partie d'elle souhaitait qu'il parte et ne revienne plus. Qu'il disparaisse de sa vie. Une autre désirait lui offrir une dernière chance. S'il insistait. Si encore une fois, il s'excusait en la serrant dans ses bras et lui promettait de ne plus faire de bêtises dans son dos...elle se laisserait faire. Une dernière fois. Elle l'aimait plus qu'elle ne pouvait le penser et se sentait terriblement mal de lui avoir craché des horreurs. Surtout que ça n'était pas la première fois que ça finissait comme cela. Mais justement, elle savait que normalement, il venait la voir et la consolait. Elle voulait sentir les bras chaud de Lyo l'entourant alors qu'il l'attendrissait et faisait disparaitre ses larmes tel un magicien des plus talentueux. Elle l'en savait capable. Dans un chuchotement à peine audible, elle le supplia.
" Lyo, s'il te plait... "
Montre-moi que tu m'aimes ! Serre mon corps frêle contre le tien ! Embrasse-moi jusqu'à m'en faire perdre la parole! Emmène-moi loin de mes soucis ! Prends moi dans tout les lieux possibles et fais-moi vivre ce que je n'ai jamais vécu! Fais de moi la femme la plus heureuse au monde ! Je t'en supplie, caresses-moi! Je ne peux vivre sans toi. Bien sur, elle ne dit pas cela, mais vous aurez deviné que c'est ce qu'elle pensait. Serrant ses doigts sur le tissu de sa jupe, elle ne pouvait qu'espérer qu'il ait comprit le message. Vu la façon que c'était dit, il pouvait tout aussi bien croire qu'elle lui disait de déguerpir. Elle était toutefois confiante. Lui aussi rêvait de cette dernière chance. Elle voulait que ce soit la dernière fois où elle aurait à pleurer dans ses bras, parce qu'il y avait tant d'autres belles choses qu'elle pouvait y faire... Toujours cachée, elle esquissait un triste sourire. Allez, Lyo !
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:41
Kooh me donna une claque qui me piqua immensément. La fleur que je voulais lui donner tomba par terre, car le choc m'avait déstabilisé. Une brûlure physique mais aussi psychologique. C'était une douleur qui me transperça le coeur. La voir me dévisager et me reprocher ce que je n'avais pas fait était si douloureux. Mon visage tourné toujours dans le sens de là où la claque avait frappé, je tentais de dissimuler ma honte et ma rage. Je n'avais jamais voulu lui faire du mal. Pourquoi était-elle là le soir où j'étais avec Jade ? Qu'avait-elle vu ? Je paniquais à cette pensée, un rictus de douleur se mêlant à ce sentiment se dessinait sur mon visage. Oui elle avait réussi à me rendre triste, mais je restais physiquement impassible. Je l'entendais me dire ces choses affreuses et c'est là que Gin grondait de colère. Lui arriverait à s'expliquer, mais je me devais de le faire par moi-même. Même si Gin s'en mêlait. Oui il était prêt à lui aussi lui dire ce qu'il avait sur le coeur, lui qui était tout autant blessé et angoissé. je m'avançais vers elle alors qu'elle était maintenant à terre en train de pleurer, de me supplier après ce qu'elle m'avait dit. Je n'en revenais pas. Me demandait-elle de partir ou bien de la serrer dans ses bras ? Si elle me demandait de partir, je ne pouvais m'y résoudre de toute façons. ALors à l'unisson, d'une voix unique, moi et Gin nous avions dit, avec passion, la regardant avec des yeux à la limite d'un léger flot de larmes :
"Kooh, si tu crois que je t'ai trompé avec Jade, tu es loin de la vérité. Je l'ai même repoussée. Crois-tu que je dirai cela si j'aimais Jade ? Je t'ai dit ces choses, je te les ai dites pour une bonne raison ! Moi, je te veux à mes côtés ! Tu es la fille qui a réussi à réchauffer ce bloc de glace ! Et maintenant tu m'accuses et m'insultes comme ça ? ! Je ne vais pas en plus cautionner ça ! Je t'aime Kooh ! Je t'aime ! Jamais je ne me suis déclaré depuis ma rupture avec Jade ! Je l'ai éloignée de moi en lui faisant comprendre que c'était fini, qu'il ny avait que toi ! Et puis merde ! Je ne vais pas te laisser partir !"
Je glissais à genoux vers elle en me je tant à ses pieds. Je la serrais dans mes bras, la collant à mon torse pour essayer de la sécuriser. Je ne lui laissais pas le temps de comprendre la situation, trop absorbé par la vague de mes sentiments et je lui prenais le visage sur le quel je déposais sur les lèvres un baiser doux, chaud et empreint d'un amour sans faille pour cette lycéenne caractérielle et jalouse. Oui je l'aimais à en perdre la raison, à ce que je ne fasse lus qu'un avec Gin si il le fallait. Je caressais ses cheveux et une larme perla pour la première fois depuis deux ans sur mes joues. Oui cette unique larme. Je rompais le baiser et souriais tendrement à Kooh, séchant ses larmes de mes mains et de ma bouche. Je caressais sensuellement chaque partie touchée par l'humidité salée avec une douceur que je pensais avoir oublié. Je lui dis une d'une voix mélancolique :
"Si toi aussi tu m'abandonnes, je vais devenir fou, sans sentiments. Je t'aime ! Je t'aime Kooh ! Je t'en supplie moi aussi ! Je t'en supplie ! Ne fais pas comme Jade ! Je te veux, je veux être l'homme qui te protégera, t'aimera te suivra dans ce parcours qu'est le tien. Je me fiche maintenant de ce que les gens du lycée penseront. Je suis amoureux de toi et rien ne m'arrêtera de le faire."
Je me mis à chanter ce qu'Estelle, ma soeur m'avait dit d'exprimer si un jour je retrouvais l'amour. Et oui j'allais la chanter pour Kooh. Tout doucement, la berçant dans mes bras, je lui chantais ceci à l'oreille :
Je voulais qu'elle se calme. Et tant pis si elle se débattait. J'utiliserai la force même pour la garder contre moi. Elle m'aimait et moi aussi. Je ne voulais pas la perdre. Comprendrait-elle ? Comprendrait-elle qu'elle n'était pas la seule à aimer ? Que je ne voulais que son bonheur ?
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:43
Oui oui, la musique vient bien d'où tu penses ! XD
Les mains de Kooh se serrèrent sur la peau de ses genoux et son cœur se mit à battre à la chamade alors que Lyo reprenait la parole. Il était près d'elle, elle pouvait le savoir même si elle ne le regardait pas. Elle avait cru remarquer quelque chose d'étrange à sa voix, mais elle ne s'y attarda pas...les mots qui en résultaient étaient ce qui était important. Elle se taisait et donnait à la personne qu'elle aimait une dernière chance de s'expliquer. En fait, c'était la première chance qu'elle lui laissait. Elle venait de réaliser. Depuis le début, elle avait fait une crise dès que les choses ne lui allaient pas. Elle était si laide d'agir ainsi...et pourtant il continuait de lui parler. Il prenait le temps de lui dire qu'il n'avait pas voulu la blesser et que Jade, qu'elle devina être la femme avec qui elle l'avait aperçu, n'était plus rien pour lui. Ses larmes se firent encore plus nombreuses. Elle culpabilisait, mais souriait en même temps toujours cachée derrière ses bras. Comment pouvait-il aimer une gamine aussi égocentrique et idiote qu'elle...elle avait peine à y croire. Mais elle voulait y croire.
Il se tut et se laissa tomber au sol. Au bruit des genoux du surveillant touchant le sol, l'adolescente releva le regard pour se retrouver presque face à face avec lui. Elle n'eut pas le temps de rosir que ce dernier l'enlaçait. Des larmes? Elle avait vu des larmes dans les yeux du bloc de glace? C'était vraiment elle qui en était en cause? Collée à son torse et tremblante d'une rage inexplicable envers sa propre personne, elle s'apprêtait à l’inonder d'excuses; Parce qu'elle l'avait rendu triste, parce qu'elle l'avait insulté alors qu'il ne le méritait pas, parce qu'elle avait cru des choses terribles de lui sans même oser réfléchir une seconde aux autres possibilités. Elle ne put le faire, car ses lèvres furent bloqués, caressées et goutées si soudainement qu'elle en jeta un petit hoquet de surprise en sentant le contact. Cette fois-ci, c'était certain...ce n'était pas une technique de réanimation. Il savait très bien qu'elle était consciente! Non, il l'embrassait. Il l'embrassait ! Les yeux de la starlette s’écarquillèrent de surprise alors qu'elle rougissait et réalisait ce qu'il se passait. Après un petit instant, elle clôtura ses paupières et savoura le baiser. Son cœur allait faire un burn-out à force de battre si fort...mais elle ne pouvait s'en empêcher. Un petit sourire se glissa sur ses lèvres alors qu'elle répondait un peu au baiser en frissonnant légèrement à cause de la main qui se glissait entre ses mèches rousses. Il l'avait fait...il ne le lui avait pas seulement dit, il le lui avait aussi montré. Elle ne pouvait plus nier. Il l'aimait, et ça se voyait sur son visage, dans ses yeux emplis de larmes. D'ailleurs, les siennes continuaient de couler...mais ça n'était plus de la peine.
Le moment qui s'en suivit la fit rougir de tout son être. Il était si doux, mais à la fois si...oserait-elle le dire? Ça n'était pas le moment de penser à cela. Elle ricanait doucement, de façon presque muette. Les contacts des commissures du membre du personnel sur ses joues ne faisaient pas que les empourprer, ils chatouillaient également, d'une certaine façon. Entre sanglots et rires, elle regardait amoureusement l'homme alors qu'il faisait, encore une fois, sa déclaration et la suppliait de ne pas l'abandonner. Elle aurait voulu l'arrêter et l'embrasser passionnément pour lui dire qu'elle comprenait, qu'elle se sentait de la même façon. Elle avait tout comprit de travers. Une gamine bête qui fait tout n'importe comment. C'est ça qu'il aimait...chacun ses goûts? Enfin, elle n'allait pas s'en plaindre. Souriante, elle l'écouta chanter sans l'interrompre. Le moment était trop beau pour être brisé. Son amour était si grand qu'il lui avait fait perdre la vue...maintenant qu'elle l'avait retrouvé, elle voulait profiter de la plus minime des manifestation d'amour que Sakuraï lui offrirait. Malgré son silence, elle décroisa enfin ses bras et fit un geste pour vraiment lui montrer qu'elle l'écoutait. À son tour, elle passa ses bras autour de lui, refermant les yeux pour suivre chaque parcelle de la mélodie qui émanait du japonais.
Quand la chanson prit fin, elle soupira d'aise en se blottissant un peu plus contre son amoureux. Oui, c'était ce qu'il était...plus question de dire le contraire maintenant. S’efforçant de ne pas verser d'autres larmes, elle resta silencieuse pendant un long délai, cherchant les bonnes paroles. Pendant tout ce temps, ce la seule chose qu'elle osait faire, c'était resserrer son étreinte en chuchotant le prénom de celui auquel elle se collait. Puis enfin, elle retrouva sa voix ;
" Lyo-kun, désolée... ", elle prit une brève pause, puis poursuivit " Je ne suis pas la plus érudite des femmes, ni la plus jolie ou la plus patiente...mais je ferais des efforts. Je ne veux plus vivre des mal-entendus comme ceux-là. Plus jamais. "
À ces mots, elle le regarda dans les yeux et lui sourit en bécotant tendrement la joue qu'elle avait violenté plus tôt, comme on embrasse la blessure d'un enfant pour faire s'envoler la douleur. De ses doigts, Ayase essuya l'unique larme de Lyo tout en continuant d'embrasser sa douce peau.
" J'ai été aveugle et cruelle...pardonne-moi de ne pas avoir réalisé à quel point j'agissais d'une terrible façon. Je te crois. Je veux te croire. Mon amour m'a fait oublier le plus important...le tien. Je t'aime, mais ce n'est pas suffisant. J'avais si peur que ce ne soit pas réciproque que je me suis mise à imaginer des choses sans prendre le temps d'analyser la situation. Je ne suis qu'une ado, alors je suppose que pour cette fois je serais pardonnée. Plus jamais je n'agirais de la sorte, je le jure. "
Elle termina son monologue en fermant les yeux et posant délicatement ses lèvres contres celles de son interlocuteur. C'était son moment. Elle l'embrassait avec passion et amour, mais restait tout de même chaste. C'était l'heure de la romance, le reste suivrait en temps voulu. Sa main continuait de caresser l'endroit ou la petite goutte s'était réfugiée plus tôt alors que ses autres doigts ses seraient sur la chemise de l'adulte, lui signifiant combien elle voulait qu'il reste. Ne part pas. C'est ce que ça voulait dire. C'était simple et clair. Elle voulait être à ses côtés, nuit ou jour , risqué ou moins, dans les moments de peines autant que dans ceux de joies. Pour elle, c'était sublime...si beau que s'en était indescriptible. Mais les bonnes choses ont une fin. Elle rompu l'embrassade et plongea à nouveau ses yeux dans le vert éclatant des pupilles de l'autre, le contemplant avec la plus grande des tendresses.
" Je t'aime, Lyo. "
Je m'appelle Lyo Sakurai
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:45
Juste un moment entre nous deux. Juste un instant de plaisir où rien ne pouvait nous séparer. Nous deux serrés l'un contre l'autre en une étreinte douce mêlée à la tristesse et à la joie unies dans une même cause. Oui nous étions sereins et apaisés durant ce laps de temps. Kooh s'excusait de son comportement ignoble, mais j'avais aussi ma part de responsabilité. Je secouais la tête et lui disais doucement de se taire en touchant de mes doigts ses douces petites lèvres rosées. La voir pleurer me faisait mal au coeur, je le conçois et je ne voulais que l'apaiser et non la rendre plus malheureuse. Oui, je lui avais enfin sorti ce qui devait être dit. Oui, nous allions nous lancer dans une relation qui peut me coûter ma place et elle lui faire perdre son intégrité. Mais est-ce que cela valait face à l'amour découlant de deux personnes ? L'âge et la position hiérarchique étaient-ils si importants ? Sur le moment je n'en avait cure, je voulais juste rester ici et serrer ma bien aimée dans mes bras. Le contact si doux de nos mains sur notre peau, nos lèvres se rejoignant pour se perdre en un baiser doux et délicieux, tout cela était fantastique. Jamais de ma vie d'ancien dragueur lycéen, je n'avais ressenti une telle intensité. Kooh était comme moi, aux petits soins. Je lui fis un léger sourire en coin, les yeux mis clos quand elle prit l'initiative de m'embrasser de son propre chef. Elle rompit enfin le baiser et me dit avec tout l'amour possible qui découlait de son regard qu'elle m'aimait. Je la pris contre moi, lui embrassant le haut de la tête, la serrant pour qu'elle n'ait pas froid en cette journée qui commença glacée. Cependant, ce qui devait arriver, arriva.
Mon coeur lâcha de nouveau et je me mis à suffoquer. Oui, Gin essayait de reprendre le contrôle et je ne savais pas pourquoi. Je lâchais Kooh, tremblant comme une feuille. Je pris ma boîte comprimés dans ma poche, retirant doucement le capuchon. Les pilules tombèrent sur ma droite et j'en récupérais une rapidement, l'avalant aussitôt. Mon coeur flanchait depuis longtemps, environ 10 ans. Mais jamais les crises ne s'étaient autant accentuées en à peine deux ans. Je pensais que cela était dû à mes récentes activités, ou bien...non je devais devenir paranoïaque. Je reprenais mon soufflant transpirant de sueur. Je me relevais, me tenant au rebord du four, un peu déséquilibré. Je fis un léger sourire à Kooh, pour la rassurer. Je dis doucement, sous une vois à demi étouffée :
"Ne t'inquiète pas, cela m'arrive de temps en temps lorsque je force trop sur mon coeur. J'ai juste oublié de prendre mon médicament. Kooh..."
Je lui caressais le visage avec délicatesse, toujours pour la sécuriser. Je voyais bien qu'elle était encore aux bord des larmes. Je pris doucement sa main droite et la baisais. Je me comportais tel un prince, puis la prenais dans mes bras, la soulevant tel une princesse. Oui, cela était dangereux dans ma position actuelle, mais autant ne pas l'effrayer.
"Je vais bien ne t'inquiète pas. Je vais te ramener..."
Je la portais hors de la cuisine, toujours la serrant contre moi, de mon torse puissant. Une fois arrivés à la porte menant au self, je la déposais et lui caressais encore sa crinière rousse. Elle était si belle avec encore son visage crispé par la tristesse. Une si jolie mimique qui n'était belle que chez les femmes. Je lui dis au creux de l'oreille, lui soufflant un air chaud et bienfaisant par la même occasion :
"Retrouve moi ce soir au salon de thé, dans la rue commerçante. Je voudrai passer un moment avec toi. Mais tout ce qu'il y a de plus platonique, je l'entends. *tousse* Je voudrai faire une sortie nocturne avec toi. Qu'en dis-tu ?"
Je lui sourit doucement car à vrai dire sourire n'était plus la première de mes mimiques de qualité. J'attendais patiemment sa réponse, baisant sa main droite avec douceur.
Je m'appelle Kooh Ayase
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite) Sam 8 Déc - 20:51
Une dizaine de secondes, pas plus. C'est le temps qu'il avait fallu pour que ce sublime moment semble passer à la catastrophe. Un instant plus tôt, elle souriait en se blottissant dans les bras de son amoureux et le moment suivant, elle paniquait comme jamais. L'homme tremblait et suffoquait, s'éloignant soudainement d'elle. Son visage se couvrait d'inquiétude, son souffle devenait saccadé et son cœur battait à la chamade. Qu'est-ce qu'il se passait? C'était quoi ce cachet qu'il s'empressait de prendre. Elle aurait voulu agir. Elle aurait voulu lui arracher le contenant des mains et lui offrir un cachet au lieu de le regarder faire d'une façon si mauvaise. Elle aurait aussi bien aimé savoir ce qu'était cette crise et cette médication si soudaine. Ça n'était pas de la curiosité, elle s'en faisait pour lui. Toutefois, elle n'en fit rien. Elle était complètement immobile et muette et des larmes coulaient presque à nouveau sur ses joues. Pendant un instant, elle avait cru que la mort avait voulu lui arracher la première personne qui lui ait été chère depuis des années, à peine à l'instant où elle lui avait dit ce qu'elle ressentait. Lyo croyait en elle, il ne pouvait pas partir comme ça...pas aussi soudainement...aussi tôt. Si elle n'était pas déjà assise sur le sol, elle viendrait de s’effondrer. Elle observait le surveillant se relever faiblement. Il sourirait...mais elle avait l'impression que c'était faux. Lui il savait la vérité. Il savait que ce n'était pas quelque chose d'anodin. Elle désirait le lui faire remarquer, mais quand il lui dit qu'il n'avait juste pas fait attention en lui souriant doucement...elle se tut encore et força un sourire en hochant la tête. La main du surveillant vint se poser sur son visage pour le caresser et, pour quelques temps, lui faisait oublier les évènements qui venaient de se produire.
Elle se pinçait les lèvres alors que celles de son bien-aimé se posaient délicatement contre la main qu'il avait prit dans les siennes. Rosissant, elle se laissa soulever - n'ayant pas vraiment le choix de toute façon -, et ne l'interrogea pas plus. Ça n'était pas le moment pour cela et elle l'avait bien comprit. Elle avait passé ses frêles bras autour du cou de son ami et se collait à lui alors qu'il lui disait encore des mots apaisant en la trainant vers la sortie. Son cœur reprenait à nouveau un rythme normal alors qu'elle profitait de l'étreinte et de la proximité pour humer une nouvelle fois l'odeur de cet homme qu'elle admirait et aimait tant. Pendant un instant, elle entrouvrit les yeux et regarda la peau de l'homme en se disant qu'elle aimerait presque y goûter...mais elle se résigna en rougissant. Quels genre de pensées avait-elle dans un moment pareil? Pfff...une gamine perverse en plus...oh, mais elle ne l'admettrait jamais tout de même!
Le laps de temps avait été court, mais elle l'avait trouvé très reposant. Une fois les pieds au sol, elle elle plongea son regard encore un peu anxieux dans celui du japonais qui lui caressait pour la énième fois la chevelure. Ce geste la fit sourire et frissonner de façon plus sincère cette fois. Suite à quoi, le membre du personnel se penchait vers elle pour lui chuchoter quelques mots. Elle écouta attentivement et sourit de plus belle. Bien sur, elle rosit un peu quand il spécifia que c'était une sortie des plus formelles. Elle était si dévergondée que ça? Elle n'avait même pas songé une seconde que ça puisse être un autre type de rendez-vous quand il le lui avait proposé. Qui ferait ça dans un salon de thé de toute façon? * toussote * Bref, les joues un peu rouges, elle hocha de nouveau la tête et se colla à Lyo pour lui voler un autre baiser. Retirant ensuite ses lèvres à celles de son petit-ami, elle l'observa amoureusement puis alla furtivement glisser un baiser curieux sur la peau de l'homme, près de son oreille, en riant intérieurement.
Elle fit glisser doucement une main sur la chemise de son interlocuteur en reculant, lui souriant une dernière fois en murmurant un faible " À ce soir... ", puis elle traversa vers le self étudiant en souriant bêtement. Oh, c'était une journée avec ses hauts et ses bats, mais dans tout ça elle ne pouvait cesser de penser à la déclaration de Lyo...et ça c'était une très bonne raison de conserver son sourire...n'est-ce-pas? Elle attendait déjà leur rencontre nocturne avec impatience...
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Sujet: Re: Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite)
Une cafet' bien trop corsée (PV : Kooh Ayase; suite)